0 6 6 OPHIDIENS OPISTHOGLYPHES.
Deux OU trois petites squammes sont logées entre ces plaques sous-maïillaires
postérieures.
D'autres plaques d'une dimension plus grande, polygonales et au nombre
de neuf à douze, tes séparent de la première sculelle de la gorge dont
les autres sont des pièces oblongues, hexagones, disposées sur quatre ou
cinq rangs obliques, de chaque côlé.
Ecailles : 17 rangées longitudinales au tronc, 6 à la queue.
On compte 1 gulaire, 151-158 gastrostèges, 1 anale (divisée), 31-34 urostèges.
DENTS. Maxillaires 12-1-2
. Palatines, 8-10 ; Ptérygoïdiennes, 20-21.
COLORATION. Un gris de plomb ou bleuâtre couvrirait seul la surface
entière de ce serpent, si les gastrostèges et les uroslèges ne portaient à
chaque extrémité une forte tache blanche, qui parfois s'étale sur leur marge
postérieure.
La rostrale est toute noire; tandis que les autres plaques des lèvres ne
le sont que sur les bords et encore, pour la plupart, très-Iégèiement, car
elles sont en grande partie d'un blanc pur. Une belle bande blanche s'étend
sur les deux ou trois séries d'écaillés les plus voisines du ventre.
DiiiENsiuNs. La tête a en longueur prés du double de la largeur des tempes,
qui est quatre fois plus considérable que celle du museau au-dessous
des narines.
Les yeux ont le tiers en diamètre de l'espace inter-orbitaire.
Le tronc est 37 à 40 fois aussi long qu'il est large au milieu.
Dans l'un de nos deux sujets, la queue est environ la septième et dans
l'autre la huitième partie de la longueur totale, qui, chez le second, est de
O-'.sei.
PATKIE. Cette espèce est une découverte faite à Bianille par M. Eydoux
et rapportée par la corvette commandée par M. Laplace.
OBSEavATioKs. Cc naturaliste, dont la science déplore la perte récente
en a publié, en 1837, la description avec M. Gervais, dans la relation dii
voyage de la corvette la FmoriU. Cette deécription est accompagnée d'une
figure ou la téte est trop rétréde en avant et où les écailles du corps sont
toutes carrées, tandis que la plupart sont un peu tronquées en arrière ou
asseï fortement arrondies.
PlAT'ÏBHlNïEiS'S. G. HOMAIOPSIDE. 967
V.« GENRE. HOMALOPSÎDE.
Kuhl.
HOMALOPSIS{i).
CARACTÈRES ESSENTIELS. Ecailles carénées-, vertex à plaques
pariétales distinctes ; museau arrondi, sans tentacules, trèsaplati;
yeux petits, verticaux ; narines rapprochées en dessus,
en croissant; angles de la commissure des mâchoires relevés.
CARACTÈRES NATURELS. Huit ou neuf plaques ou écussons
sus-céphaliques, dont une seule paire de nasales, quelquefois
réunies, mais offrant une scissure au-dessous de l'orifice de
chaque narine ; une frênaie ; une pré-oculaire ; .une ou 'deux
sous-oculaires et post-oculaires. Plaques sus-labiales formant
trois rangs en s'approchant des angles de la bouche.
Ecailles losangiques, striées, uni-carénées ; côtés du ventre
un peu anguleux.
Gastrostèges larges, mais ne montant pas néanmoins sur
les flancs.
Urostèges sur un double rang.
Narines semi-circulaires ; pupille sub-vertico-elliptique.
CARACTÈRES ANATOÎÎIQTJES, d'après les particularités de la
tête osseuse.
Le crâne est fort long, car la région des orbites qui est plate
en dessus, et cordiforme n'en constitue guère que le quart ;
derrière les orbites, on voit deux enfoncements ou cavités osseuses.
La base du crâne porte une ligne médiane saillante qui m
termine en arrière par une épine. •
(1) De OfiaXoç, plane, aplati, planus et , face , mltus. Kuhl.
îsls. 1827, pagi SIL
i ' I
:I V s IIM ;.
. l ï f f t