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liiv. 115, Il a parlé, çàet là, de ce Serpent dans son Voyage et en
outre in Beitrage t. I . , p. 43o.
1 8 3 0 . Crotalus horridus. Wagler Syst. Araph. p. 176.
1 8 3 3 . ?. Crotalus horridus. Harlan Medical and physical Res
e a r c h e s p. 133.
A p r è s avoir donné les synonymes de l 'espèce dont il s'agit ici,
t o u t en disant que celle de l 'Amér ique du Sud est dist incte, l'aut
e u r cite le Crotale rlwmlifcre de Daudi n et de Latrei l le. Il rés
u l t e de là une certaine incertitude sur le Serpent désigné dans
cet ouvrage par le nom de Crotalus horridus et cependant les
p a r t i c u l a r i t é s du système de coloration et de la patrie qu»
M . Harlan dit être la parti e méridional e de l 'Amér ique du Nord '
l ' A m é r i q u e inter-tropicale et les Antilles se rapportent plus spécialement
au Crotale horrible qu'au Rhomhifère ou adamanteus.
1837. Crotale cascavel. ('Crotalus horridus.J Schlegel. Essai
s u r la phys. des Serp. t. I I , p. S61.
1849. Crotalus horridus. (The cascavella.J Gray. Gat. of
s n a k e s p. 20
D E S C R I P T I O N .
Par sa conformation générale, ce Serpent ressemble beaucoup aux deux
précédents.
L a confusion avec le durisse n'est guère possible si l'on compare l'arrangement
des plaques de l'extrémité du museau en dessus. Les fig. 1 et
2 de la pl. 84. bis de notre Atlas reproduisent très-exactement la disposition
offerte par cette portion de l'écaillure chez l'un et l'autre de ces Crotales.
E n outre, le système de coloration n'est pas le même.
L a ressemblance, il est vrai, est assez grande entre l'Horrible et le
Rhomhifère ou. Crotale adamantin qui vient d'être décrit. Non seulement,
il y a chez ce dernier, comme chez Y horrible, trois rangs de petites plaques
depuis le bout du museau jusqu'aux sus-orbitaires; mais de plus, le
dos porte des taches rhomboïdales assez analogues aux taches de l'espèce
que nous écrivons en ce moment . Cependant, il est facile, au moyen d'un
examen attentif, de constater certaines différences que M. Holbrook, a exposé
dans l'article consacré au Crotalus adamenteus.
Ainsi, dit-il avec raison, l'Horrible a une bande transversale noire surlo
devant de la téte couvrant l'extrémité antérieure des plaques sus-orbitaires;
derrière cette handc, on en voit une autre également transversale, Wan-
CROTALIENS. G. CUOTALE. 5 ET 4. 147«
châtre, s'étendant jusque sur la partie moyenne de ces plaques. Depuis
l'oeil et à partir-de l'extrémité postérieure de ces sus-oculaires, on voit
commencer une ligne noire qui se prolonge sur l'occiput, sur le
cou et sur le dos, dans une étendue égale environ au cinquième de la
longueur totale du Serpent. Ces raies occupent à peu près la largeur de
deux écailles et demie. Une autre raie plus étroite, de la même longueur
et également noire, longe en dehors au-dessous d'un espace clair, chacune
de celles dont il vient d'être question, et elle surmonte elle-même
une ligne interrompue et ponctuée qui lui est parallèle et inférieure.
Le Crotale adamantin ou rhomhifère n'a d'autres marques sur la tête
qu'une teinte noirâtre générale des plaques de l'extrémité antérieure. De
plus, ses taches rhomboïdales, au lieu de commencer seulement au-delà
du premier cinquième du tronc, sont visibles dès l'occiput.
Outre ces différences, qui sont déjàbien importantes, car elles sont constantes,
il y en a dans les plaques du museau qui sont de formes différentes,
et en particulier les nasales de l'horrible sont plus petites. Toutes les
écailles de la téte, des tempes, des lèvres sont, chez ce dernier, plus bombées,
plus saillantes que chez le rhomhifère, dont les écailles antérieures
du museau sont il peine carénées. Ces particularités sont très nettement
représentées sur les figures 2 et 5 de la planche 84 bis de notre ATLAS.
Ajoutez enfin que les rhombes de Vllorrible sont plutôt indiqués par
de larges bandes noires disposées de façon à former un périmètre losangique
circonscrivant un espace plus clair de la couleur du fond, qu'ils ne
sont,commechezleCroiaier/ioiw6i/ëre, de grandes taches noires de forme
rhomboïdale.
L a Ménagerie a possédé un Crotale horrible rapporté du Brésil. Les
collections du Musée de Paris en renferment de la Guyane, de la Colombie,
de Sainte-Marthe en particulier, et des bords de la Madeleine, par
les soins de MM. Fontanier et B . Lewy, ainsi que du Brési l . On en possède
aussi qui proviennent du sud de l'Amérique du Nord, c'est-à-dire du
Mexique méridional.
4 . CROTALE A TACHES CONFLUENTES,
Crotalus confluentus. Say.
(ATLAS, pl. 84 bis, fig. i , Id tête vue en dessus.)
CARACTÈRES. Museau couvert en dessus, à sa partie antérieure,
d'éeailles fortenjent carénées ei coaime tuberculeuses, dépassai^t