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1596 OPHIDIENS SOLÉNOGIYPHES.
p l a q u e polygone centrale sur le sommet de la tête, qui est un
p e u convexe.
SYNONYMIE. Nous n e citons ici que les n oms qui se rapportent
»U Pél iade ayant l ' intent ion de faire connaî t r e dans l'histoire du
g e n r e qui va suivre ceux de la Vipèr e commune.
1766. Coluher. Berus. Linnaeus. Syst. nat. Edi t . 12, p. 377.
L i n n t e u s cite Aldrovande Serp. 115, 116, Fauna suecica, 285
e t Amoeni t a t e s academ. I , p. 113 , n. " 1.
176S. Coluber Berus. Laurenti p. 97, n.» 2 1 6 , excl. tab. I I , et
p . 192. Vipera anglorum.
Coluber Berus, ibid. pag. 98, n.» 2 1 7 , Tab. IV, fig. 1. Vipera
anglorum.
1769. Coluber Berus. Scopoli. ann. Hist , nat, I I , pag. 39.
1788. Coluber Berus. Linnseus Gmel . systema naturoe. 1090.
1788. Prester. Linnoeus ibid. pag. 1091, edit. Gmelin.
1801. Vipera Berus. Daudin Hist. Rept. t. V I , pag. 89, et
Prester, pag, 161.
1820. Pelias Berus. Merrem Syst. Amph. pag. 148, Spec. 1,
v a r . ß. y.
1830. Vipera Chersea. Schlegel. Wa g l e r . Syst. amph. pag. 178,
g e n r e 44.
1832. Vipera Torva. Lenz. Schlangenk. p. 133.
1836. Vipera Chersea. Cuvier. règne animait. I I , pag. 92,
l a petite Vipère édit. II.
1837. Vipera berus. Schlegel. I I , pag. 391, pl. X X I , fig, 14-
1Ö-16 , var . pag. 592.
1826. Pelias. Fitzinger. voyez t. V I , de cet t e E r p é t . p. 63.
1840. Pelias Berus. Bonaparte. Iconogr. Faun. Ital. t. I I ,
p l . 78, 1 et 2 f > 60. Maras s o palustre.
18.Î6. La Vipère commune du Nord. Vipera Berus. Cuvier
R è g n e animal illustré par Duvernoy, Rept. pl. 31. C'est la
m e i l l e u r e figure dans tous ses détails.
1849. Pelias Berus. Gray. Calai, of snakes pag. 31 , n.» i ,
Zooi. misceli. 06.
VIPÉitlENS. C. PÉLIADE.
DESCRIPTION.
1597
Presque tous les auteurs ont décrit ce Serpent sons le nom de Vipère,
de sorte que ce qu'ils en rapportent, doll également être considéré comme
élant commun à l'espèce la plus vulgaire, qui elle même à été confondue
avec plusieurs variétés et surtout avec celle appelée VAspic ou Vipère
noire, et sous les noms tantôt de Prcsler, comme l'a fait Latreille, d'après
Linné, ou de Chersea par Daudin et Wagler et tantôt enfin, de Vipère
rouge, Anglaise, etc, etc.
Quoiqu'il en soit, nous allons faire connaître ici la disposition des parties
extérieures de ce Serpent qui permettront nécessairement de le disfinguer
d'avec les Vipères proprement dites, abstraction faite des couleurs,
des habitudes et des moeurs qui sont presque absolument semblables.
FORMES. La tête est généralement plus allongée, moins rétrécie vers sa
jonction avec le cou, qui se trouve ainsi moins étranglé. Comme le sommet
du vertex est moins plane, les côtés de la face sont plus arrondis et le
museau moins tronqué. La plaque rostrale, légèrement échancrée, n'est
pas relevée au dessus du front et surtout elle n'est pas prolongée, comme
dans l'espèce de Vipère qu'on nomme VAmmodyte.
Quoique M. le Pr ince Charles Bonaparte aR cru devoir considérer comme
deux espèces distinctes dans ce genre, les individus chez lesquels les plaques
de la tête ne sont pas symétriques, il y a si peu de différences à cet égard,
que nous sommes portés à les regarder comme de simples variétés qui ne
sont pas plus constantes que les différences de coloration signalées par
cet habile Zoologiste. Le Pelias Berus et le Pelias Chersea Bonaparte
sont donc pour nous une seule et même espèce.
COLORATION. Les teintes générales présentent beaucoup de variations,
depuis le ton gris-pâle jusque à la couleur d'acier noirâtre; mais ce
gris se môle au fauve, au rougeâtre ou rouillé (Charles Bonaparte. Iconog.
faun. ital. pl. 78 , Pelias Chersea, Marasso alpino), et quelquefois à une
nuance d'un vert foncé ou brune. Voilà pourquoi les individus soni
généralement confondus avec les Vipères , dont ils ont lout à fait l'apparence.
D'ailleurs, la région la plus élevée du dos offre le plus souvent une
large raie noire ou brune sinueuse , quelquefois continue depuis le cou ,
jusqu'à re\lrémité de la queue. Cette bande longitudinale flexueuse est
parfois interrompue de dislance à autre, de manière à former des taches
le plusiouvent irrégulières, mais ayant quelquefois la figure d'un carré
élargi en travers, ou d'un rhomboïde. Ces taches sont tantôt tout à fuit distinctes
, tantôt réunies par une ligne grêle, qui simule ainsi le fil d'un
chapelet. Lenz, dans son traité Allemand sur les Serpents 1832, Schlangenltutide,
les a par fai tement représentées dans des figures coloriées, surtout