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1 2 1 8 OPHIDIENS PUOTKROGLYPnES,
à trois, ou du moins beaucoup plus rapprochés entre eux que ne le son!
les grands intervalles blancs ou décolorés, qui probablement étaient
rouges.
Le principal caractère de cette espèce consiste dans les marques dn
vertex. Elles sont constantes, d'abord vers l'extrémité du museau ou à
la partie la plus avancée de la téte, qui est noire et ensuite dans un
intervalle jaune ou peut-être rouge, d'une largeur à peu près égale
à celle de la bande noire qui lo suit. Cette dernière s'étend d'un bord
à l'autre du milieu de la lèvre supérieure et se dirige entre les yenj
en s'élargissant un peu en arrière, mais point assez pour recouvrir les
longue« plaques occipitales ; ce qui est un caractère distinctif de l'espèce
suivante.
M. Schlegel, dans ses représentations des amphibies que nous avons
indiquées dans la synonymie qui précède , a fait figurer la téte de ce
serpent vue en dessous ou du côté du palais et de profil avec les dents
venimeuses saillantes, dont la conformation se trouve aussi indiquée.
On connaît peu les MOECRS de ce serpent. Linnaîus dit qu'il se nourrit
de Cécilies. Nous avons, en effet, un individu qui a été saisi au moment où
il avalait un de ces Batraciens Péroméles plus gros que san propre corps,
Il paraît que le nombre des gastrostèges varie considérablement,
Nous y mettons bien moins d'importance que la plupart des naturalistes
qui ont suivi l'exemple de Linnaeus, en faisant de ce nombre un caractère
distinctif. Nous l'avons trouvé trop inconstant pour en suivre
désormais les détails. Voici, au reste, ce que les auteurs ont indiqué.
Gastrostèges, 178. — Urostèges, 29.
— 230. — — 56-38.
— 231. — — 38.
— ^ 258. — — 44.
Les rangées obliques des écailles sont au nombre de 15. On a compté de
trente à quarante-trois bandes blanches.
10. ÉLAPS COULANT. Elaps lubricus. Merrem.
CARACTÈRES. Corps annelé ; museau non noir; écailles tachetées
de noir; vertex à trois taches noires ; extrémité antérieure du museau
blanche ou rouge; une bande noire, étroite, entre les yeux,
descendant jusqu'à la lèvre; deux raies noires divergentes e n
arrière et plus larges vers la réunion des mâchoires; de^noeaux
Irausverses noirs autour du corps au nombre de vingt à trerit®.
CONOCEUOUES. G. ÉlAPS, iO. Ì2 i 9
Synonïmioe. 1734. Anguis luhricus. Séba, t. II, pl. 43, n» 3 et
pl. 34, fiff. 4.
1768. Natrix Ulrica. Laurenti. Tab. Rept. pag. 80, n» 164.
1796. Naja Sommer setta. Smith. James. New. Edimb. Phil.
Journal!, pag. 2.
1803. Couleuvre latonie. Daudin. Rept. , t. V I I , pag. 166.
1820. Elaps lulricus. Merrem. Tentam. pag. 143, n» 3, Beitr.
Fase. I, pag. 9, pl. 2.
1837. Naja corail,~lulrica. Schlegel. Phys. Serp.p. 484, n° 8.
1843. Aspidelaps lubricus. Fitzinger. Syst. Rept. pag. 28.
1849. Aspidelaps lulricus. A. Smith. Illustr. of the zool. of
iouth Africa Appendix.
jVflcftt slang des habitants du Cap de Bonne-Espérance.
DESCRIPTION.
Ce Serpent, qui ressemble tout à fait aux Élaps, parmi lesquels Merrem
l'avait placé, avait été négligé d'abord par nous, sachant qu'il avait été inscrit
parmi les Najas par BI. Schlegel si bon observateur auquel nous somnies
accoutumés à donner toule notre confiance. Cependant, lorsque nous
l sommes venus à étudier les quatre individus qui font partie de notre riché
collection, nous avons été arrétés d'abord parce que sur l'une des têtes préparées
avec soin, nous n'avons pas reconnu de crochets latéraux aux os susmaxillaires
et ensuite, par la forme générale du corps et de ses cercles noirs
I ou des anneaux transverses, qui rapprochent véritablement ce Serpent
des Elaps nommés le galonné el Hygîe, quoique la forme du crâne osseux
Boit moins allongée et arrondie sur les côtés, que dans les autres Elaps. En
elîet, le crâne est plat et large, comme dans les Najas, mais les écailles du
1 cou sont tout à fait semblables à celles qui les entourent et bien certainement
, cette région ne peut se dilater ou s'élargir considérablement eu
travers.
De plus, il paraît que dans l'état de vie, cet Elaps est d'une couleur rouge
vermillon dans toutes les parties qui ont été blanchies par l'effèt de la
liqueur conservatrice et qui se trouvent comprises entre les anneaux noirs.
Ceux-ci sont assez larges pour former de véritables bandes autour du corps
et sont distribuées à des intervalles à peu près égaux.
Nous n'avons pas remarqué la tache noire rostrale que l'enluminure de
la pl. 34 de Séba indique et qui ne se retrouve pas, en effet, dans la gravare
que nous avons comparée sur un exemplaire on noir.
DIMENSIONS, Cet Elaps atteint la taille et les dimenafocs de l'espèce dit«
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