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1 2 5 2 OP H I D I E N S PROÏÉROGLYPHES.
Les trois espèces comprises dans ce genre provienneiiï
t o u t e s de la Nouvelle Guinée, ou de la Nouvelle Hollande,
E l l e s diffèrent beaucoup entre elles par les dimensions, par
l a distribution des couleurs et même par la forme et l'adhér
e n c e des écailles à la peau. Dans ces trois espèces, elles sont
l i b r e s à leur pointe et entuilées, plus ou moins serreés les |
unes contre les autres. Le Pseudélaps que nous nomraoas
Squamuleux a des écailles arrondies à la pointe et placées
e n recouvrement comme celles des Poissons. Dans les deuî
autres espèces, ces mêmes écailles bien évidemment entuilées
ont cependant leur pointe libre; elles sont fort distincte
e t arrondies, mais elles diiï'èrent par la coloration. Dans celle,
d i t e Pseudelaps de Müller, déjà décrite et figurée p a r ][,
S c h l e g e l comme un Elaps, les parties latérales de la têtcel
d u cou portent deux raies parallèles colorées. Au contraire,
d a n s celle que "le m ême auteur a fait connaître sous le nom
à'Elaps Psammophis, ces raies n'existent pas et la queoe
e s t comparativement beaucoup plus longue.
I l est inutile de répéter que ces Serpents ne sont pas pour j
n o u s des Élaps, puisque nous avons p u constater que l e u r s (
s u s - m a x i l l a i r e s portent des petits crochets s imples, en arrière |
des dents cannelées vénénifères.
Le tableau suivant présente, par analyse, les caractères
p r i n c i p a u x de ces trois espèces de Pseudélaps.
T A B L E A U SYNOPTIQUE DES ESPÈCES D U GENRE PSEUDÉLAPS.
/très-larges ; cou
A écailles entuilées<
à deux raies. 1. P . de M ü l i e b .
sans raies. . 2. P . Psammophidies
[très-serrées, arrondies . . . . 3. P. Squamüledx.
• C O N O C E R Q U E S . G. P S EUDÉ LAP S . 1 . 1 2 5 5
i, PSEUDÉLAPS DE MÜLLER. Pseudelaps Mülleri. Nobis.
(Elaps Mülleri. Schlegel.)
C a r a c t è r e s . Corps comme strié, couvert d'écaillés entuilées,
t r è s légèrement carénées; deux raies larges parallèles s'étendant
de l'oeil aux côtés du cou.
S y n o n y m i e . 1837. Elaps de Müller. Schlegel. Essai sur la
p h y s . Serpents 492 n.» 9, pl. 16 n.» 1 6 — 1 7 . Verhandelingen
1 8 3 7 — 1 8 4 3 idem; pag. 6 6 et pl. 9.
1843. Aspidomorphus Mülleri. Fitzinger. Syst. Rept. p. 28.
DESCRIPTION.
Celle espèce, comme nmis^'venons de l'indiquer, avait était rangée
parmi les Elaps et le nom spéciflque par lequel on la désignait est celui du
voyageur naturaliste Sal. Müller qui l'a découverte à la Nouvelle-Guinée
oui! l'avait fait peindre sur le vivant par M. Van Oort, d'après deux
individus et ils sont représentés en couleur dans l'ouvrage qui a été publié
en Hollandais sous la direction de M. de Temminck.
Lacolleclion do noire Musée National possède aujourd'hui deux exemplaires
qui ofit été recueillis dans les îles Waigiou et de Rawak près
le la Nouvelle-Guinée par MM. Quoy et Gaimard et sur l'un de ces Serjpcnls,
dont nous avons fait dépouiller la tête, il a été facile de constater
les caractères du genre, vériûés également sur l'autre spécimen. Ces deux
esemplaires sont tout à fait décolorés. Leurs écailles, qui sont très
jniinces, portent de petites lignes saillantes, mais par l'effet de la liqueur,
[ellesse sont un peu relevées, de sorte que la surface est comme striée
sur q u e l q u e s poinls et paraît hérissée dans d'autres. •
D'après les descriptions et les figures citées, les deux Serpents représentés
par M. Van Oort différent beaucoup l'un de l'autre, surtout par
¡la couleur. Tous deux, à la vérité, sont, en dessus, d'une teinte brune
de café clair, mais l'un a tout le dessous du corps d'un vert assez vif
et l ' a u t r e d'un jaune varié de teintes et de points plombés. C'est surtout
par la tête qu'ils varient. Chez celui qui a le ventre vert, la tête est brune,
mais porte, de chaque côté, deux raies d'un jaune rosé avec des points noirs,
commençant au dessus et au dessous des yeux et se prolongeant assez sur
les l i a n e s , dans la sixième partie de la longueur du corps.
Ces deux lignes sont séparées par une autre raie de couleur noire, qui
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