l i 7 0 OPHIDIENS OPISTnOGLYPHES.
t i f a s c i a t u s ) porte, en effet, des lignes transversales très-rapprochées
et peu larges ou d'une même largeur, tandis que
dans une autre, que nous désignons sous le nom de H . de
G a i m a r d , les demi-anneaux cerclés sont bien moins nombreux
et plus larges dans la région médiane du dos. Enfin,
dans la première espèce, qui se trouve nommée rous sât re, le
dessus du tronc est, en effet, d'une teinte rougeâtre et elle
porte des marques seulement sur la région de la nuque où
l'on voit une ligne parabolique qui se'prolonge en avant, et
représente à peu près la forme d'un fer à cheval. La synonymie,
indique l'historique de ces trois espèces qu'il est facile
de distinguer par les couleurs.
TABLEAU SYNOPTIQUE DU GENRE HÉTÉRURE.
( étroites, rapprochées. 3. H. BANDEs-Énoms,
Dessus du tronc
à bandes j ' „ tt
I larges, espacées. . . 2. II. DE GAIMAUS.
sans bandes, ni anneaux . . . 1. H. RocssAinE,
1. HÉTÈRURE ROUSSATRE. Heterurus rufescens. Nobis.
- - {Coliiier rufescens. Gmelin.)
CARACTÈRES. Une grande tache d'un bleu noir, en fer à cheval
couvrant la nuque et les tempes.
SYNONYMIE. 1734. Serpens Ceilonica, putida, lutei coloris, Botamloeia
dicta. Séba, t. I, p. S4, tab, 33, fig. 6.
176S. Coronella Hotamhoeia. Laurenti. Synopsis Rept. p. 8S,
n°181 (d'après la figure précitée de Séba).
1788. Coluber Hotamboeia. Gmelin. Syst. nat. Linn. torn. I,
pars. 3, p. 1113 (d'après la figure précitée de Séba).
1788. Coluber rufescens. Gmelin. Syst. nat. Linn, t, I , pars. 3
p . 1094 (d'après la même figure précitée de Séba),
DIPSABIENS, G. HÉTÉRUllE. 1. 11 7 1
1789. L'Botamboeja. Bonnaterre. Encyclop. méth. Ophiol.
11 (d'après la figure précitée de Séba).
1803. Coluber rufescens. Daudin. Hist. Rept . tom. V I I , p. 110«
C'est il tort que Daudin indique cette espèce comme étant le
Coluber rufescens de Linnseus, car celui-ci n'en fait nullement
mention : le Coluber rufescens figure sous ce double nom dans la
13® édition du Systema natUroe, ou il a été introduit par Gmelin,
1820. Natrix rufescens. Merrem. Tent. Syst. Amph. p. 9S.
1826. Coluber rufescens. Fitzinger. Neue Classif. Rept. p. 87,
ïiM-
1827. Lycodon rufescens. Boié. Isis, tom. XX, p. S22 et E rpé -
tologie de Java, pl. 33, d'après Schlegel.
1833. Ophis heterurus. Duvernoy. Ann. sciences nat. t . XXX
p. 9, pl. 1, fig. 1 et 2.
1833. Ophis albocinctus. Id. loc. cit. p. 10, pl. 2, fig. 1-3.
1837. Coronella rufescens. Schlegel. Ess. physion. Serp. 1.1,
p. 137, qui avait bien reconnu la dent cannelée postérieure et
T. II, p. 72, pl. 2, fig, 16-17.
1849. Crotaphopeltis rufescens. A. Smith Illustrations of the
iool. of south Africa, appendix, p. 18.
DESCRIPTION.
EcAiiLniiE. La plaque rostrale, qui est creusée d'nne cavité demi-circalaire
occupant près de la moitié inférieure de sa surface, se trouve appliquée
perpendiculairement contre le devant du bout du museau. Elle a sept
pans, un assez étendu offrant une légère échancrure pour le passage de la
langue, et six à peu près aussi petits les uns que les autres, qui donnent
cinq angles fort obtus. Les inter-nasales présentent chacune quatre bords
inégaux, dont le plus petit est celui qui louche à la rostrale ; les deux plu»
grands sont ceux qui tiennent séparément à la frontale et aux nasales.
Les pré-frontales sont légèrement dilatées en travers et un peu rabattues
sur les régions frênaies ; elles ont six pans, dont quatre sont presque
de même grandeur, un cinquième beaucoup plus court, s'appuie sur la
frênaie, et le dernier encore plus petit, s'attache à la nasale postérieure;
La plaque frontale est pentagonale oblongue, le pan qui la limite
en avant est tantôt rcctiligne, tantôt brisé sous un angle excessivement
ouvert; les deux postérieurs réunis en un angle aigu, ont moitié moins de
longueur que les latéraux. Ceux-ci sont droits, quelquefois parallèles,
d'autres fois un peu convergents,