i290 OPIllDITîNS ÌUOTKUOGlYPnES.
nous avons reconnu, comme l'annonçait M. Schlegel,
plusieurs de nos exemplaires, dont nous avons fait prépa
les letes osseuses, portaient réellement un ou deux de i
petits crochets maxillaires insérés précisément sut le poi
de jonction ou de l'articulalion du prolongement osseux I
bial avec l'os ptérygo-maxillaire externe dans les individui
dont l'un est une Yariété de Java que nous nommerons /,(if.|
vata et dans une autre variété de l'Haje recueillie par M. Diai
dans les parages du Nil blanc. Malgré les recherches les pluij
attentives, nous n'avons pas retrouvé ces petits crochetäl
dans deux ou trois individus de grande taille de l'espèce c
Indes-Orientales la Baladine ou Tripiidians.
Laissant donc de côté ce caractère tiré du système dcjj
taire et qui nous aurait été si utile pour la classification
genre, nons avons dû. nous borner à la dilatabilité de laré-l
gion du cou déinontrée au dehors par la forme, la distributionj
et le mode d'insertion des écailles qui recouvrent cette ]
tion du tronc.
Cette première diiBciilté levée , il s'agissait de distinguef
les espèces considérées , i l est vrai, comme les deux princi-j
pales, mais non suffisamment caractérisées et d'y rapporti
les variétés nombreuses décrites par les auteurs. Plusieurs
sont figurées et nous en possédons sans doute un granilj
nombre, malheuseusement il est survenu une telle altération
dans leurs couleurs par l'action des liqueurs con-l
servatrices, que nous sommes restés souvent dans la plral
grande incertitude sur leur identité.
De ces deux types |)rincipaux, l'un comprendrait les espèces
des IndeS'Orientales sous le nom de Tripiidians, figti-i
rées principalement par Séba et par P. Russel et distingiiéesj
d'abord par Merrem, d'après les observations de Kaënipfer;j
L'autre type réunirait les individus recueillis en Afrique, ^
patticulier au Gap et surtout en Egypte par Forskaël, Hasselquitz
et Geoffroy St.-Hilaire, qui nous en a donné
CoKoCEnnUKS. o. NAJA. iâOl
.présentations admirablement exécutées. Ces deux espèces,
^lU reste, n'ont pas été comparées réellement entre elles, car
les auteurs ne sont pas-d'accord sur les caractères assignés
'lour les distinguer l'une de l'autre. Ainsi, Merrem tranche
iadifiîculté en donnant à l'espèce des Indes, N Tripudians,
J e s écailles lisses et à VHaje des écailles carénées, squamis
]otis carimlis, mais cette particularité n'existe pas. Il dit, de
^iliis, que dans la première, les écailles sont ovales et que dans
l'autre, elles sont en rhombe hexagones et tandis que la plu-
'lart des individus offrent l'une et l'autre disposition dans
'S deux espèces.
N o u s avons eu souvent occasion de dire que nous ne metlions
pas la même importance que la plupart des Ophiolo-
¡istes au nombre des plaques des régions inférieures du tronc
!t n o u s avons ici une nouvelle preuve que l'on ne peüt troüîer
d a n s ce nombre les caractères certains qu'on leur avait attribués,
tant nous trouvons de modifications dans cette énul
é r a t i o i i dont nous croyons devoir citer quelques exemples.
Ainsi pour l'espèce des Indes de Séba, de Russel, etc. voici
ill relevé succinct des nombres indiqués.
L" Par LinnEêus. Gastrostèges 196 urostèges 67 et I93-+-60 ;
Par Gronovius. 184 + 60 —181 + 47—i90 + 62 ;
ParMerrerà. 181-4-62—197+62;
Par Russel. 186+89; 183+56; 189+60; 192 + 68 •
187 + 57 ; 193 + 60.
l' Il en est de même à peu près pour le î^aja Haje.
¡1 Hasselquitz accuse 206 + 60,
Linnasus, d'après Forskaël, 193+61,
Daudin, 204 + 98.
M. Schlegel, 202 + 54; 214+62.
Si l'on ne voulait admettre comme lé type d'une véritable
Espèce sous lé nom de Tripiidians oli de Vipère à lunettes
ta l'histoire ä été d'abord indiquée par Kaëmpfer et dont
^ébà a donné plusieurs figüres, que depuis, Rüssel ä dècrité ét
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