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1036 OPHIDIENS OPISTHOGLYPHES.
1. T É L E S C O P E OBTUS. Telescopus oltusus. Nobis.
(Coluber oltusus, Reuss.)
CARACTÈRES. Dessus du corps d'un bran grisâtre ou noirâtre
avec ou sans raies transversales blanches.
SYNONYMIE. 1809. Couleuvre. Savigny. Descript. Egyp. Rept.
8 u p p l . p l . S , f i g . 1;1,2,3.
1830. Telescopus (Coluber, Descript. Egypte tab. S, suppl.
fig. 1). Wa g l e r . Syst. Ampb. p. 182.
1834. Coluber oltusus. Reuss. Mus. Senckenberg, tom. I,
p a g . 137.
1837. Vipsas JEgyptiacus. Schlegel. Essai physion. Serp. t.I,
p . 161; tom. I I , p. 274.
1842. Dipsas Mgyptiaca. Schlegel. Abbild. Amph. pag. 133,
l a b . 43, fig. 19-20.
1843. Telescopus Geojfreanus. Fitzinger. Syst. Rept. Fase. 1,
p a g . 27.
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce ai e dessus de la tête tout-à-fait plat, les tempes
peu renflées, le pourtour de l'orbite, ainsi que les régions frênaies déclives,
elle bout du museau coupé à pic. L'oeil est très-grand et la pupille
énorme.
EcAiLtDRE. La plaque rostrale offre six bords : un en bas, assez grand,
deux à droite et deux à gauche, chacun de moitié moins long que le précédent
; deux en haut, encore plus petits, donnant un angle fort obtus
enclavé dans les inter-nasales, mais nullement rabattu sur le museau.
Les inter-nasales forment deux trapèzes sub-rectangles.
Les pré-frontales se joignent à la frênaie, et à la pré-oculaire.
La frontale, un peu plus longue qu'elle n'est large en avant, est pentagone.
Les sus-oculaires sont coupées carrément en arrière et un peu obliquement
en avant pour s'articuler avec la plaque pré-oculaire.
Les pariétales s'unissent en avant à la sus-oculaire et descendent derrière
la post-oculaire supérieure.
Les deux plaques nasales forment un parallélogramme oblong ; la fremPSABlENS.
G. TÉLESCOPE. 1. 10 3 7
nale aurait la même forme, si son pan postérieur ne penchait, parfois, un
peu en avant. ^ ,
La pré-oculaire offre un peu plus d'étroitesse a sa base qu au niveau du
sourcil; là, elle se rétrécit brusquement pour pénétrer, entre la pré-frontale
et la sus - o c u l a i r e , jusqu'à la frontale.
Les pos t - o c u l a i r e s sont pentagones, mais l'inférieure est ordinairement
plus haute que la supérieure.
Les squarames temporales, au nombre de neuf, sont situées entre la plaque
pariétale et les quatre dernières sus-labiales et les deux premières fort
allongées s'unissent aux plaques post-oculaires par leur extrémité antérieure.
Il y a dix plaques sus-labiales de chaque côté. La première de chaque
rangée ressemble à un trapèze rectangle; la deuxième et la troisième offrent
quelquefois cette forme, mais d'autrefois, elles sont rectangulaires ;
la quatrième et la sixième ont deux angles droits en bas et trois obtus en
haut; la cinquième est tantôt carrée, tantôt trapézoïde; la septième, qui
s'élève au-dessus de toutes les autres, a cinq côtés inégaux, de même que
les trois suivantes, dont la hauteur va en décroissant d'avant en arrière.
La plaque mentonnière est triangulaire ; ses pans latéraux sont plus
longs que celui qui est en avant.
Il y a treize paires de sous-labiales, toutes plus ou moins étroites : celles
de la première, particulièrement, sont très-eflilées ; celles de la seconde
sont oblongues et toutes les autres rhomboïdales ou sub-rhomboidales.
Il n'existe que deux plaques sous-maxillaires ; elles sont rhomboïdales
avec un angle aigu en avant dont le sommet est comme tronqué.
Le court espace qui sépare ces plaques de la première scutelle gulaire
est garni, comme les régions latérales de la gorge, d'un grand nombre de
petites écailles sub-rectangulaires, d'une étroitesse extrême, ou presque linéaires.
Les écailles forment 23 rangées longitudinales au tronc, 5 ou 6 à la
queue.
Il y a quatre gulaires, 243 à 266 gastrosièges; une anale et 65 à 82 uro-
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DENTS. Maxillaires ' - Palatines 6, Ptérygoidiennes 8-9.
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COLORATION. NOUS avons des individus de cette espèce qui sont uniformément
d'un brun grisâtre ou noirâtre en dessus et d'un blanc sale en
dessous, avec du gris sur le bord libre des gastrostèges et des urostèges.
D'autres offrent, de plus que les précédents, de fortes bandes blanches en
travers du dos et de la queue ; ces bandes se perdent sur les côtés du
corps dans une sorte de réseau à grandes mailles [également blanches. Les
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