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irrégulière sur le ventre et sous la queue ; ces régions inférieures pavais,
sent alors comme marbrées de jaune et de noir.
Le dessus de la léte est uniformément du même brun ou du même noir
que le fond.
— Variété B. Le sujet qui nous donne cette variété manque de plaque
frênaie. Il est d'un beau noir d'ébène, avec les bandes jaunes devenues
blanches, que nous a offertes la variété précédente ; mais outre qu'elles
sont moins étroites et qu'elles s'unissent sous le corps par leurs extrémités,
de manière à former un anneau complet, toutes les écaillles et les scutelles
sur lesquelles elles portent présentent un encadrement noir. Les
plaques de la gorge et des régions sous-maxillaircs sont noires aussi à leur
pourtour, mais leur centre est blanc.
Plusieurs gouttelettes blanches sont déposées sur la face supérieure ds
la tête. On en voit une sur chaque pr^frontale et sus-oculaire, deux aui
extrémités de chaque pariétale, et six ou^ept sur l'occiput.
— Variété C. L'individu unique, qui nous offre ce mode décoloration
a neuf plaques sus-labiales, c'est-à-dire une déplus que le nombre normal,
et cette plaque supplémentaire est située en avant des trois qui touchent
à l'oeil. Les lèvres et la face inférieure de la tête sont de la même couleur
que chez la première, mais la majeure partie du reste du corps est d'un
noir pur, très-brillant et extrêmement foncé : en effet, le blanc n'y accompagne
cette dernière couleur que sur la poitrine, où il occupe deux espaces
quadrangulaires; le long des flancs, la couleur blanche est disposée par
petites raies verticales, au nombre d'une trentaine, et sur la queue, celte
teinte blanche forme une dizaine de taches à peu près triangulaires.
PARTICCLARITÉS OSTÉOLOGIQUES. La tige montante de rinter-maxillairc
est tronquée à son sommet.
Les os du nez sont plus larges que longs ; ils forment une petite pointe
en avant et les deux pans postérieurs en losange n'offrent pas ,1a plus légère
échancrure. Les frontaux antérieurs ont à peu près la même forme
que ceux du Triglyphodonta damier.
Les frontaux postérieurs sont soudés en haut aux frontaux proprement
dits. Les mastoïdiens ont une longueur égale ou presque égale à celle des
os carrés ou intra-articulaires. Les apophyses alaires des palatins sont assez
grandes et hémi-discoïdales.
PATRIE. Le Triglyphodonte dendrophile est un des Serpents les plus
communs parmi ceux qui peuplent les forêts de Java. C'est de cette île que
le Muséum a reçu, par les soins de MM. Diard et Leschenault, les sept
individus qu'il possède de la Variété A. L'unique sujet que nous ayons
de la Variété B provient aussi du même pays ; mais l'exemplaire type (la
notre Variété C est originaire de Sumatra,
DIPSADIENS. G. rnKÎLVPHODONTE. 7. 1091
nn^ERVATioNS. La figure dn Bendrophile que renferme l'ouvrage de
c . ? nMa couie qu'en a publiée Scheuchzer, dans sa Physique sacrée, ont
î t i t l t rt par Merrem, comme représentant son Coluber canir^ana,
" tlrt différente de eelle du présent article, et dont nous avons fa,t
n S o i r e à la p. 220 de la première partie de ce septième volume, sous le
rlm de Spilotès changeant (Spilotes variabilis).
Z Fitzin-er signale le Iriglyphodon dendrophilum comme type d un
genri particulier, qu'il appelle CephalopMs, mais dont il n'a pas encore
publié les caractères.
7 . Ï R ÎGLYPHODONT E PEIILÊ
Iriglyphodon gemmi-cinctum Nobis.
CARACTÈRES. Corps noîr en dessus, parsemé de gros points
blancs ou jaunes formant près de cent bandes transversales.
Sommet de la rostrale non rabattu sur l e museau ; u n e frenale;
, r é - o c u l a l r e s non contiguës àia frontale; quatre à d i x squammes
temporales, dont une ou deux, rarement trois , touchent aux
. l a q u e s post-oculaires ; hui t sus-labiales, dont la sixième est plus
L u t e que l a cinquième ; t ronc à v ingt -et -un rangs longitudinaux
d'écaillés, dont celles du mi l ieu du dos sont plus grandes que les
autres.
SYNONYMIE. 1837. Dipsas dendropMla Variété des Célèbes.
Schlegel. Essai physion. Serp. ï o m . II, p. 263.
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce ne diffère de la précédente que parce que le tronc
et la queue sont plus longs , le museau plus court et à proportion plus fortement
tronqué en avant. ^ KI
ECAILLCRE. Les plaques sus-céphaliques sont complètement semblables
à cela près cependant que la première nasale est toujours plus étroite en
avant chez le gemmi-cinctum que chez le dendrophilum.
Les écailles sont ainsi distribuées : 21 rangées longitudinales au tronc ;
C à la queue.
Gastrostèges : 222-229 -i- 1 anale ; urostèges, 90-103.
DENTS. Maxillaires Palatines 7. Ptérygoïdiennes 11-12,
lG-17
I ,1