
vents & l e s eaux y avoient accumulées, eft
un des meilleurs engrais qu’ il puifle répandre
fur fon terrein ; en même tems qu’ il répare
ainfi la perte que fans cela les eaux y au-
roient en effet occafionnée. Il porte aulïï fur
fon terrein toutes les autres efpèces d’engrais
qu’ il peut préparer lui-même ou trouver ailleurs;
ce qui complette la confervation de
fon fol.
En un mot les foins divers des hommes pour
leur propre intérêt, confervent tous les ter-
reins qu’ils o c cu p en t... Mais je m’apper-
çois que la crainte d’allonger trop cette Lettre
, alloit me faire abréger ce qui me relie
à dire des travaux des hommes pour la con-
fervation des Montagnes ; tandis qu’ il me fem-
ble que c’elt un des objets qui peut le plus
intéreifer V. M. Je m’arrête donc ici pour que
cette crainte de longueur ne nuife point à la
matière, & j’ aurai ainfi l’honneur d’entretenir
encore une fois V: M. de nos hardis cultivateurs.
L E T TRE XXXIV,
Çonclujion de l'exam en du Syftêtoie qui a ttribue
a u x F le u v e s la fo rm a tion de la
furface actuelle de la T erre. — T ra v a il
des Hotiimcs qui anticipe la fix a tio n des
Montagnes. — E q u ilib re f in a l entre les
matières que les E au x entraîneront des
H a u teu r s, & celles que la végétation y
accumulera. -i— Perfectionnement de lit
T e r r e & de l’Humanité.
G e n è v e , le 15 Lévrier 1776.
m a d a m e
^ j f ’ai eii peut - être l’ avantage de faire ëofts
noître à V o t r e M a j e s t é une claffe d'hdtti-s
mes alfez ignorée , dont cependant les fôé«
H %