
t if fans lequel il n’ y a point de Phyfique, fe'
trouve réduite à l’ impuiflance abfolue d’explii
quer notre Phénomène fondamental; favoir les
Corps marins répandus dans nos Continèns. Les
Feux & les Fluides élafliques fouterrelns, ont
fûrement produit de grànds effets à la furface
de notre Globe; & bien plus peut-être que
nous n’en avons découvert jusqu’ici. Mais ce
n’eft pas par eux que nous voyons aujourd’hui
au deffus du niveau de l’Océan, des Plaines 4
des Collines, des. Montagnes, en un mot des
Continèns, remplis de fes dépouilles^
L E T s
L E T T R E LUT
Analogie des C o rp s naturels marins &
te r re ftre s , avec les Foffiles qui leur
rejfemblent.
K ew , le 15 Septembre 1776.
M A D A M E
kZ$i je ne faifois précéder de quelques remarques
l’objet dont je vais avoir l’honneur d’entretenir
Vôtre Majefté, il feroit naturel qu’Elle
penfât que j’aurois dû le traiter le premier.
En effet, avant d’examirer tous ces fyftêmes
par lesquels on a voulu expliquer pourquoi il
y a des coquillages de Mer dans les terres
il femble'qu’ il auroit fallu s’affurer ,que les corps
qu’on y trouve fous cette forme font bien de
vrais coquillages de Mer. Mais, la route que j'ai
Fome I I , VI. Far lit.