
, v ce qui fait l’ornement du globe, les commo-
h dites de la v ie , le fontien du luxe , l’ob-
„ jet de l’ambition & de la cupidité. ” Voilà
donc encore un grand vuide dans fa connoilîan-
ce des montagnes: vuide qu’ il a rempli par fon
imagination. Après cela il n’eft point étrange
qu’ il fe foit laiffé entraîner dans un fyftême fi
chimérique* Il l’a imaginé fur les côtes, il la
fait cadrer avec' quelques parties des montagnes
' qu’ il connoifloit, & lésa arrangées el lès-mêmes
pour fatisfaire aux Phénomènes.
Mais dans ce fyftême là, non plus que dans
tous ceux où l’on fe contente de laiifer agir la
matière, il ne fuffit pas de fabriquer des Mon*
tagnes ; il faut faire aulfi des plantes, des
hommes & des animaux. Tdliamed ne fe réfu-
fe point à cette tâche; il effaye au moins.
C ’eft plus que n’ont fait jusqu’ ici les Auteurs des
fyftêmes de même genre. Il eft donc eflentiel
de le fuivre encore dans ces détails.
LE T TR E XLIII. I - f >' • « - $ • ü
Suite du fyftême de T e l l i a w e d fort
ffypothèfe fu r /'Univers —— Popuiaiiok
des Planètes - Origine des Plântel
Êf des Animaux terreilres.
L o n d r e s , le t Mai 177$.
A D A M Ê
’ ans ce qui me refte à expofer à V o i l à
M a j e s t b du Syftême, de Tdliamed, les vérités
contraires à fes erreurs, augmenteront bien pew
notre provifion de faits cosmologiques.- Ge rest
e , dépouillé de l’ apparence que lui doimoiént
les vérités dont il l’habîlloit adroitement/ fa
réduit à de pures chimères, qu’ il femblé.
pourroit négliger. Ses groflières erreurs âftro-
1 s ‘ i ............- ÿ ' ■
U&iques, tombent par leuf fimple expQfitioii-
Tome IL V¿ Parti* X