
tems où il la f i t , fervit à confirmer toutes nos
idées fur l’ état antérieur de la furface de la
Terre. Puisque la plupart des Volcans qui jettent
encore des cendres, des laves, ou des ex-
halaifons, font dans des Isles ou fur les bords
de la Mer : puisque tant d’ Isles éloignées
des Contincns, font volcaniques ; puisque par là
les foyers des Volcans paroiflent avoir été fous
les eaux de la Mer ; il doit s’en être ouvert
dans le fond de la Mer ancienne. Et dès lors
il ne faut pas être étonné, que nous en trouvions
en fi grand nombre dans le fein de nos
Continens..
Je reviendrai à cette remarque : car elle forc
i r a à éclaircir bien des phénomènes qui ont
embarraffée les Naturaliftes. L ’occafion s’en
prefentera dans l’examen même du fyftéme de
Lazzarro Moro.
L E T T R E L.
Les Cendres lancées par les Volcans, ne
fon t pas l'origine des Montagnes compo-
fêes de matières désunies, ou molles j
ni les Laves celle des Montagnes
pierreufes à Couches ----- D e f
çription du mouvement pro-
greiïif des Laves.
K e w , le 30 Juillet 1775.
I m a d a m e
i 1 0 ^ Ans tous les phénomènes volcaniques que
j’ai eu l’honneur d’ expofer à V. M. il n’y a
rien de contraire à ceux fur lesquels s’appuie
principalement l’Auteur qui va maintenant nous
| fervir de texte : c’ eft une circonflance favora