
„ firppofition Ptiyfîfue un peu forcée, pour ex-
„ p'kjuer ce qu’elle offrait d’extraordinaire,
plutôt que d’avoir été prompt à fuppofer
„ quelques vices moraux chez les gens qui me
„ l’auroient contée.”
Le motif qu’il donne de la publication de
cette étrange découverte, n’eit pas moins intéres-
fant. ,, Si on laiffoit mourir, di t - i l , les gens
L qui peuvent témoigner de la fauffeté de ces
» expériences, -il ne feroit plus tems de récla-
„ mer contre elle . . . . Et iî l’on n’arrétoit pas
-„ dans fes oommencemens le cours de pareilles
împoftures, fl indignes de gens qui font pro-
„ feflibn de chercher v la vérité , il feroit à
,, craindre qu’elles ne fe répétaffent au point,
qu’enfin la Phyfique expérimentale devien-
„ droit plus incertaine que n’eft la Phyfique
rationnelle; puisqu’il eft beaucoup plus diffi-
„ cile pour chaque 'leéteur, de répéter la plu-
„ part des expériences, ou de conftater leur
authenticité, que de juger fi la plupart des
„ raifonnemens font bien conféquens."
Je finirai fur ce point, en prenant la liberté
de rappeller à V. M. le motif principal pour
lequel je Lui- ai rapporté cette-anecdote. Les
Sables que TelHamed nous raconte, pour prouver
la fortie des, hommes de là Mer, font
une preuve .’de la remarque de M l -Le S a ge.
La Phyfique expérimentale, & l’hiftoire des
faits, ceffent d’être des guides ‘ sûrs, quand
on fe permet, de tels moyens; c’eft-à- dire ,
de recueillir & d’y introduire des chofes qui
devraient refter i parmi, les gens crédules, ou
le» plaifans , chez qui elles prennent • naia-
fance. Je veux bien croire que Mf. jq e
M a i l l e t n’a voit que ce tort.
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