
la Taupe .repouiTe .derrière .elle ,en perçant Tes
galeries , pu comme ,1e monticule .qui s’ élève
dans la partie inférieure d’un Cicpfydre par la
chute du fable. Le canal par lequel ces matières
arrivent à l’extérieur , ,fe prolonge dans
leur centre, & srefte toujours ouvert, tant que
la bouche continue à fafre.des exploitons. .S’il
fe manifefte des bouches à jeu dans .quelque
montagne où l’on nlayoit aucune ,con-
noiffance qu’il y en, eût eu précédemment, c ’eft
très probablement quelque ancienne bouche qui
fe r’ouvre; car le foyer d’un nouveau.feu, qui
eft toujours,très profond, perce.fes.évents.dans
les lieux ou la croûte eft la, plus mjn’c e , comme
dans les-Plaines & les Vallées; & non
dans les .Mpntagnes ; à moins qu’il ne &’y trouve
des canaux ; tout,.forme's , Ravoir, des cheminées
de Volcans anciens. Les matières dont ces
Montagnes, quelque confide'rables .qu’elles puis-
fent devenir , font toujours cpmpofées, leur
défordre & leur peu de liaifon, ¡Jes ,rend .plus
fufceptibles qu’aucune autre d’être percées de
nouveau par l’aétion du feu, même dans des
parties où; il n’ayoit, pas, encore, eu de, paftage
libre. De nouvelles bouches, à. feu peuvent donc
s’ ouvrir dans leur, flanc,,.les bpuleyerfer,& leur
faire, perdre une,,partie de çet,te;figure régulièrement
conique qu’elles ont toujours à leurs
formation. Mais ces défordres n’empêchent
point qu’on ne retrouve fouvent lgs reftes d’un
grand cône fondamental, & autant de petits
cônes particuliers, qu’ il s’eft ouvert d’évents
latéraux. Ainfi une Montagne volcanique s’élè-
vé à la manière d’une maifon ; non à celle
d’ un arbre ; chaque partie déjà pofée, ne change
plus de hauteur, à moins d’accident; il s’ en
pofe feulement d’autres par deflus. Par con-
fequent ce n’eft point par fa Géométrie feule
qu'il faut en juger, mais par la Méçhanique &
la Phyfique. Voilà ce que les relations de mon
Frère, que'je vais avoir l’honneur de rapporter
à V* M. me parpiflent démontrer pleinement.
„ L e Véfuve^ dit-il, pu du moins la maflè
„ entière des matières volcaniques ou fe trouve
„ la bouche à feu qui porte aujourd’hui çe nom,
„ s’élève au milieu d’une Plaine, par une pente
„ égale, tout le tour. Elle forme une maffe
„ ifolée, diftlncte de la chaîne de, VApennin,
„dont elle eft éloignée de 6, à 7. milles.
„ Cette mafle paroît vifiblement le produit des
„ exploitons d’une feule bouche qui étoit à fpn
» centre .• mais quelque grande cataftrophe en
„ a bouleverfé anciennement le fommet il
t» ?’®Ctqula flçrs f du pù aujourd’hui