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voient de plus certaines excrefcences, que la
pelure d?oignon naturelle laifle toujours où elle
à été attachée.
Quelques coquillages marins ambulans, tels
que les limaçons, les Buccins, les Murex, font
quelquefois fi chargés de coquillages parafites,
Comme d'‘huîtres, de glands, de vers à tuyaux>
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iqu’ils peuvent à peine fe traîner.
On trouve auiïï de ces pauvres porte - faix
parmi les fojjîles', nous en avons plufieurs donc 11
n’eft pas poffible de douter qu’ils n’aient mené
autrefois dans la Mer une vie tout auffi labb-
fieufe.
Les animaux marins ont leurs ennemis,comme
les animaux terrefires. Il y a furtout uq
animal qui perce les coquilles de part en
part d’un trou rond comme celui que' fait un
petit foret. Les vieilles coquilles, dont la fub-
ftancc e;t peut-être moins dure, & qui ont été
expofe'es plus de tems aux attaques de leurs ennemis,
font quelquefois touteà percées de ces
trous. . La pholade, ce coquillage qui perce les
pierres & s’ y loge, feloge àuiïidans les coquilles
épaiffes , & y vit comme dans les rochers.
C’eil encoré un accident très commun des co?
" quillagçs fojfles. Les vieux furtout font quelquefois
Çriblés dç ces trous; & nous avon§
L e t t r e L I I I . d e l a T E R R E 521 ï.
dans notre Cabinet, outre une multitude
d’ exemples de cette efpèce, plufieürs coquilles’
dans la fubltance desquelles fe font logées des
pholddes.
Et que ne dit pas la feule fripière, cette coquille
que dans une autre occafioü j’ai appeilé
la fonde, parcequelle nous montre l’efpèce des
corps qui fe trouvent autour d’ elle au fond de
la Mer? Ce limaçon porte fur lu i, attachés tout
le tour de la jonction de fes fpirales, quelquefois
de petites coquilles entières, le plus fou-
vent des fragmenS de coquilles & de coraux ,
d’ autres fois des petits cailloux; & s’ il perd
quelques uns de ces corps après qu’ ils lui ont
été collés, il en conferve les empreintes avec
la plus grande netteté. Voilà une circonftance
bien remarquable & qui donne lieu à des acci-
dcns fans fin.
\ Tous ces accidens iè trouvent parmi les fo f i le
s. Nous avons des fripières à coquilles & à
galets ; nous en avons qui ont autp.ur d’elles tou-'
te leur friperie, d’ autres qui n’ en ont que leà
empreintes. Mais furtout nous en àvons une,
qui tient à une buitre de l’efpèce qu’ on nomme’
gateau feuilleté, coquille »qui de fon côté envelo
p p e les corps qui la touchent ; on ne fait ainfit
. laquelle des deux a fait la conquête de l’autre,
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