
à trouver dans fes fades, les preuves del’ aêtion
(lu foleil fur elle, & de fon changement de pUh
ce dans notre Tourbillon.
N ’ayant pas fait attention que les change-,
çiens qui ont été faits au Calendrier viennent de
ce que la révolution de la Terre autour du foleil
n’eft pas entièrement finie au bout de 365 jours,
qui font notre année civile; il en trouve la
paufe dans les différentes aétions du foleil.
, , Nous favons, d it-il (a ) , que fes rayons ne
v produifent pas le même effet lorsqu’ ils frap-
pent for les eaux, que quand ils tombent fur
un Globe folide ; que même leurs vibrations
„ ne font pas toujours égales. De là il eft
arrivé, à mefure que'la Terre s’eft delféchée,
•M que nos jours font devenus un peu plus longii
,, qu’ ils ne l’ étoienc précédemment.
J1 falloit dire un mot de là révolution des
Planètes for elles - mêmes, & du mouvement
des Satellites.- Telliamed n’eft pas embarraffé.
a, Nous favons. „ ( c ’ eft toujours avec cette certitude
qu’ il s’exprime ) „ Nous favons que le So-
,, le il, en emportant les Planètes autour de lui
,, dans cette Mer de matières qui Environnent.. «
?, les fait encore tourner fur elles - mêmes.
„ . I l faut cependant en excepter la Lune , les fai
Çg) T °p » ? ï . pag. 73,
j tellites de Jupiter & peux de Saturne, qui
tournent à la vérité autdur du Soleil, mais qui
t> dans çe circuit font emportés par leurs prq-
| }, près Planètes, du mouvement desquelles au-
I tour de cet Aftre ils reçoivent le leur.
„ Ainfi la Lune reçoit le fien de notre Terre,
fans qu’elle tourne fur elle-même; enforte
„ qu’ efie ne nous préfente jamais qu’une moi-
,, tié de fa furface & toujours la même. ’’
Cette,dernière erreur n’a pas eu chez Mr. o s
I M a i l l e t des conféquences aufli heureufes,
■ que chez un des Vaffaux de V. M. 3 Richmont*
I Comme EUe ne connoît peut-être pas cette
I anecdote, j’aurai l’honneur de la lui raconter :
I je la tiens de Mr- le Profefieur fiebtenberg qui
I qui en fut témoin. Dans une des fréquentes pro-
I menades qu’il faifpit’de Kew à ,1’obfervatoire du
! R o i , il entendit fonner les cloches de Rich-
I mnt du ton de l’allégrefle. Il s’ informa du fq-
I jet, & ce qu’ il apprit mérite autant d’être
I placé parmi les traits qui çaraétérifent les An-
I glois, que parmi les anecdotes pfychologiqucs.
I Un habitant du lieu, quis’amufeun peu d’àftrc.-
I nomie., réfléchilfant çomme M r .d e M a i l l e t
fur ce que la Lune ne nous préfente jamais qu’une
moitié de la furface, & toujours la même, en con-
[ dut pomme lui , qu’ elle ne tournait pas fur ol-_