zweifelsohne zu einem Ganzen verschmelzen werden. Auf der Fig. 56 sehen wir zwei große
Larvenzellen (larx und lar2), welche so weit voneinander angelegt wurden, daß trotz ihrer bedeutenden
Größe beide durch eine künstliche Brücke (brj) miteinander verbunden sind.
Späterhin ist neben der ersten Larvenzelle (lart) eine dritte, (lar3) entstanden, welche noch wenig
entwickelt ist; sie ist ebenfalls durch eine besondere Brücke (br3) mit der ersten Larvenzeile
verbunden. Es versteht sich von selbst, daß, wenn zwei Larvenzellen sehr nahe beieinander
liegen, dieselben zu einem Ganzen verschmelzen können, in welchem die Larven sehr verschiedenen
Entwicklungsstadien angehören werden. Das gleiche Resultat wird auch dann
erzielt werden, wenn der Fall eintritt, daß das Weibchen auf der Larvenzelle selbst eine
neue Eierzelle anlegt; die neu hinzutretenden Larven werden dann in einer gemeinsamen
Kammer mit bedeutend weiter entwickelten Larven Zusammentreffen.
Solche Verschmelzungen sind nicht nur für zwei, sondern auch für drei und mehr
Larvenzellen möglich. Sie e rk lä ren auf die e in fa ch s te W eise das A u ffin d en von
La rv en v e r s ch ied en e r E n tw ick lu n g s s tu fen in e ine r Zelle. Jedenfalls habe ich
niemals beobachtet, daß die Weibchen in ein und dieselbe Eierzelle mehrere Male, oder
auch nur zwei Male Eier abgelegt hätten, indem sie den Wachsdeckel der Eierzelle oder
der Larvenzelle abhoben.
Hiermit beschließe ich die Besprechung der Tätigkeit des Weibchens in der ersten
Periode des Lebens der Hummelfamilie, da die Pflege der Eierzellen sowie der sich darin
entwickelnden Brut in weit höherem Maße Sache der Arbeiterinnen ist, als des Weibchens.
Hier möchte ich nur noch bemerken, daß bis zum Ausschlüpfen der Arbeiterinnen die Gesamtheit
der Pflegearbeiten — das Bebrüten der Eierzellen, Larvenzellen und Kokons, die
Sorge um die Unterbringung und die Fütterung der Larven — yon dem Weibchen allein
(wenn auch nicht in ganz identischer Weise) ausgeführt werden; im gleichen Maße, wie die
Zahl der Familienglieder- heranwächst, nimmt es dann weniger und weniger an diesen Arbeiten
teil.
Uber einige Eigentümlichkeiten, welche mit der Ablage der Eier durch das Hummelweibchen
nach den Beschreibungen der Autoren verbunden sind.
In folgender Weise beschreibt Prof. Perez eine dieser Eiablagen nach Hofer:
Quand le moment dé cis if est v en u , la femelle, en grande ag ita tion , cou rt deçà et delà sur les
g â te a u x , paraissant chercher un lieu convenable pour déposer ses oeufs. Elle se décide enfin. L a ponte
a chevée, la femelle retire aussitôt l’abdomen de la cellule e t se met à tourner vivement tou t autour, donnant
la chasse au x ouvrières e t a u x autres femelles qui se pressent vers l’orifice, e t elle travaille entre-temps
à fermer la cellule avec de la cire, que, dans c e but, elle tenait déjà tou te prête pendant qu’elle pondait,
e t aussi avec de la cire empruntée au bord même de la cellule. S i les importuns s ’avançent t ro p , elle
n’hésite pas à faire un exemple ; elle saisit le plus auda cieux ou le plus proch e avec sa bouche e t ses pattes,
e t , après s’être un instant colletée avec lu i, tous d eu x dégringolent par-dessus les autres bourdons et
tombent à terre. L a femelle laisse là le coupable, rudement châtié par de cruelles morsu res, e t remonte
promptement à sa cellule, pour la protéger contre les attaques des autres. Trop tard le plus souvent, car
les plus prompts à profiter de son absence l’ont déjà cre vé e e t ont cjérobé quelques oeufs pour les dévorer.
Quelque fois cependant il arrive que la reine elle-même ne sort pas indemne du combat. L ’observateur
v it un jou r la femelle, d é jà vieille e t assez pelée, il es t vrai, lâcher tout d ’un coup une p etite femelle qu’elle
avait saisie. Paralysée sans doute par un. coup d ’aiguillon, elle vécut encore une vingtaine d ’heures, inerte,
en but au x mauvais traitements des p etites femelles, qui la mordaient, la tiraillaient sans cesse par les pattes
et par lés ailes. »Ces bourdons si placides e t si débonnaires d ’habitude, ajoute H o f e r , m’ont toujours
paru féroces e t brutaux pendant la ponte; e t si la femelle vient alors à mourir, son cadavre n’es t point
mén ag é, p etites femelles et ouvrières se je tten t dessus, le mordillent au x ailes, au x p a tte s , au x antennes,
e t fon t de vains efforts pou r mettre dehors la gigantesque morte.
Quand la pondeuse, après de semblables incidents, es t heureusement parvenue à retrouver sa cellule,
elle étale encore à plusieurs reprises sur l’opercule de la cire prise au x bords. Elle va ensuite chercher
d autre pollen avec du miel, qu’elle colle sur la cellule, retourne en chercher de nouveau, e t ainsi de suite,
ju squ ’à c e qu’elle trouve la provision suffisante. Elle rouvre alors la cellule, y pond encore quelques oeufs,’
toujours moins cependant que la première fois, e t les choses se passent encore comme on l’a déjà vu, avec
les mêmes tracasseries de la part des ouvrières e t des femelles. Suivant l’e spèce e t autres circonstances
d ’époque, de température e t d ’abondance de provisions, c e tte ponte se répète plus ou moins souvent, au
point qu’une cellule peu t contenir ju squ ’à vingtquatre o eu fs, mais rarement pourtant plus du tiers de ce
nombre«.
L a ponte terminée, la femelle reste là plusieurs heures sur la cellule. Elle y apporte de la pâ tée ;
elle en rongé e t polit. les. a s p é r i t é Souvent même elle se p o s e , le ventre appliqué dessus, comme si
elle couvait.
L e s agressions des autres bourdons deviennent de plus en plus rares, et cessent enfin tout à fait.
E t ces mêmes petites bêtes, qui tou t à l’heure se je ttaient avidement sur les oeufs frais pondus pour s ’en
repâitre, deviennent maintenant les gardiennes attentives, les nourrices dévouées de leurs soeurs: elles les
réchauffent e t pourvoient avec une tendre sollicitude à leur alimentation.
Nachdem Prof. P é re z 1 diese Beobachtungen mitgeteilt hat, ergibt er sich bezüglich
derselben ziemlich trüben Betrachtungen :
Mais c e retour à de meilleurs sentiments ne peut nous faire oublier la s a u v a g e r i e de l’instinct
qui les a un instant emportées. C ’es t là un des traits de moeurs les plus étonnants parmi c eu x que nous
devons au x observations de H o f e r , et un des plus inexplicables que présente la biologie des Bourdons.
Que la pondeuse défende énergiquement sa progénitu re, le fait es t si ordinaire, si b anal, qu’il ne peut
nous surprendre. E n tant qu’instinct acquis, il est la conséquence naturelle du cannibalisme momentané
des disparus, si la mère indifférente abandonnait ses oeufs à la voracité d e ses premières-nées. Mais pourquoi
c e t instinct fratricide, c e tte folie passagère, qui interrompt un instant e t ternit en quelque sorte
l’honnête vie du bourdon? Nous, voyons bien quelquefois, chez l’abeille domestique, les ouvrières détruire
e t sans doute aussi dévorer des oeufs. Mais cela n ’a rrive qu’à l’époque où le miel es t abondant dans les
fleurs, où le souci d ’emmagasiner le plus de provisions possible oblige à sacrifier ces objets d ’une si tendre
sollicitude en toute autre circonstance. L e s coupables, ici n ’ont pas une telle excuse. Nous sommes bel
et bien en présence d ’une gloutonnerie manifeste. L ’oeu f qui vient d ’être pondu, est sans doute un manger
dé lica t, d ’où s ’exhale un fumet irresistible. C ’e s t peut-être là tout c e qu’il faut voir en la chose, une
imperfection de l’instinct so c ia l, que la sélection n ’est point parvenue à corriger. Quant à la nécessité
d’une restriction à apporter à la trop grande multiplication dans la colon ie , on n e .p eu t s ’y arrêter un
instant. Ic i, comme chez les abeilles, comme ailleurs, une forte population c ’est la rich esse, c ’est la
puissance. E t si la natiire voulait en modérer l’accroissement, sans parler des parasites, elle avait un moyen
plus simple, moins féroce : celui de restreindre la ponte, de diminuer le nombre des oeufs dans les ovaires
de la pondeuse.
C e n est pas tout. A supposer la diminution des oeufs avantageuse, c e qui pourrait légitimer en
quelque sorte l’instinct fratricide des ouvrières, à quoi bon alors, chez la m è re , l’instinct qui la pousse à
défendre sa ponte, instinct dont l’effet est tou t l’opposé du premier? Pourquoi d eu x instincts, non seule1
' Loc. cit. p. 110 u‘. fol g.