cendans, et si cela avoit lieu aussitôt que le solstice ayoit assez
rétrogradé pour toucher la constellation précédente.
Ainsi MM. Jollois et Devilliers, à l’ardeur soutenue de qui nous
Etoiles.
Longitude
en 1800.
Année
de
l’équinoxe.
Année
du
solstice.
Étoiles.
Longitude
eu 1800.
Aiinee
l’équinoxe.
Année
du
solstice.
BALANCE. CAPRICORN E.
ßY
y Scorp.
7* 1 1° o' 44"
7 12 18 0
7 16 55 0
7 22 20 34
7 27 4 i 0
7 28 3o i 5
— i 4n 5
— 14246
— i 45i 4
— i 53i 2
— 15572
—7633
— 7926 ,
—8o34
—:844g
—8832
— 8892
ß
Y
Z6
9 29 5g i 5
10 1 3 58
10 1 i 5 36
10 i 4 '55 5o
10 18 5g 28
10 23 1 12
— 19775
— 19877
.— 19891
—20872
—21166
—2i 458
— 13295
■—*33.97
— i 54n
— 14392
— i 4586
— 14978"
Durée. 17 29 3,1 125g 125g Durée. 23 21 17 16 83 i 1,683 ;
SCORPION. VERSEAU.
1* A
P
îA
7 28 5o 6
8 0 25 48
8 6 57. 58
8 12 35 3o
8 21 47 27
— i 55g6
— i 55o8
— 15980
— 16587
.—27049
—«916 !
—99°7 j
—205569 j
ß
h
SA
20 8 36 0
10 20 36 3o
a i 0 34 0
21 6 7 0
ai 1% 56 12
1 1 i'8 '3 28
—2o444
—21a85
—224oo
—22963
—23260
— i 3g64
— i 48o5
— i 55ai :
— 16920
— i 6483 j
1^-16780 j
Durée. 22 37 21 i 653 / i 653 ] Durée. 3.g ' 7 128 2816 281:6
SAG IT TA IR E . POISSONS.
y
A
ï
S
8 28 28 20
9 5 32 56
9 10 5o 28
9 14 15 15
9 23 2 19
9 25 39 25
—17530
— i 78g5
—28421
^---28667
— 19299
K -> 9j 87
— n o 5o j
— n 4 i 5 j
— 1*941 1
— 12.187
— 12819
ß
A
11 j 5 4g 0
11 a5 4g , 0
a2 11 22 0
a2 24 26 0 ■
■ 22 26 34 158 '
2Ôog5 ■
2^675
24g3g
2087.9
2'6o34
i‘6 6 i 5
s . 17495
i 845g
19399
19554
' Durée. 27 n 5o .......1967 i 957 Durée. 4o 45 0 8 ^ 29% »Sp9
Durée
270»
moyenne 3o 0 ~o Tr6-ir Sinus. -3 11 -20 M j —548y
--18447
Construction et usage de la Ta'bîe.
Les longitudes des étoiles pour 1800 ont été pri®esdans les tables de Berlin. :Elle.s sont de
Laeaille ou Bradley ,^ou de Flamsteed.
On a pris la première et la dernière de chaque constellation, etiquelques-unes des étoiles
intermédiaires les plus brillantes.
devons l’exacte connofesance de ces fameux monumens, pensant
toujours que la division vers l’entrée du vestibule est le solstice, et
jugeant que la vierge a dû rester la première des constellations des-
La troisième colonne indique l’année où la longitude de l’étoile étoit O", c’est-à-dire,
celle on l’étoile se trouvoit’dans le colure équinoxial du printemps.
La dernière colonne indique l’année où l’étoile étoit dans le colure solsticial, soit de
l’hiver, soit de l’été.
Pour le bélier le taureau et les gémeaux, on a choisi le solstice d’hiver ; pour les autres
constellations on a choisi Je solstice d’été pour n e pas trop s’enfoncer dans l’antiquité et ne
point trop s’approcher des temps modernes. Au reste il sera bien facile de trouver le solstice
opposé, en ajoutant la demi-période de: 12960 ans. La même règle servira pour trouver le
temps où l’étoile a été ou sera à l’équinoxe d’automne.
Le signe.-— indique les années avant notre ère ; le signe -{- l’année de notre ère; enfin la
dernière lign e, à la suite de chaque signe sous le nom de durée, donne l’étendue de la
constellation en degrés, et le temps que l’équinoxe ou le solstice emploie à parcourir la constellation
d’un bout à l’autre.
On a supposé là précession de 5o” par an , telle qu’elle est donnée par la comparaison du
catalogue d’Hipparque avec les catalogues modernes. On avoit ainsi la commodité des
nombres ronds et toute l’exactitude dont on péut répondre.
La période entière est ainsi de 26920 ans; la demi-période 12960 ans; le quart de 6480
ans ; le douzième ou un signe de 2160 ans.
Il est à remarquer que les constellations laissent entre elles des vides, et que quelquefois
elles empiètent les unes sur les autres. A ins i, entre la dernière du scorpion et la première
du sagittaire, il y a un intervalle de 6° f . Au contraire , la dernière du capricorne est plus
avancée de i4° en longitude que la première du verseau.
A ins i, même indépendamment de l’inégalité du mouvement du soleil , les constellations
donneroient une mesure très—inégale et très-fautive de l’annee et de ses mois. Les signes
de 3o° en fournissent une plus commode et moins défectueuse. Mais les signes ne sont qu’une
conception géométrique ; on ne peut ni les distinguer ni les observer ; . ils changent continuellement
de place par la rétrogradation du,point équinoxial.
On a pu de tout temps déterminer grossièrement les equinoxes et les solstices ; a la longue
on a pu remarquer que le spectacle du ciel pendant la nuit n’étoit plus exactement le même
qu’il avoit été anciennement aux temps des équinoxes et des solstices. Mais jamais on n’a pu
observer exactement le leverdiéliaque d’une étoile, on devoit toujours s’y tromper de quelques
jours. Aussi en parle-t-on souvent, sans qu’on en ait une déterminaison sur laquelle
on puisse compter. Avant Hipparque on ne voit, ni dans les livres ni dans les traditions, rien
qu’on puisse soumettre au calcul, et c’est ce qui a tant multiplié les systèmes. On a disputé
sans s’entendre. Ceux qui ne sont point astronomes peuvent se faire de la science des Chal-
déens, des Égyptiens , e t c ., e t c ., des idées aussi belles qu’il leur plaira ; il n’en résultera
aucun inconvénient réel ; on peut prêter à ces peuples l’esprit et les connaissances des modernes
, mais on ne peut rien emprunter d’eu x, car ou ils n’ont rien eu ou ils n’ont rien
laissé. Jamais les astronomes ne tireront des anciens rien qui soit.de l’utilité la plus