a u t e u r s
consultés.
Autenrieth et
Jæger.
Natter.
D E T A I L S
SU R LE S D ÉP EN SE S.
LONGUEUR
en suivant
la grande
courbure.
La plus grande défense de
Canstadt, très - courbée,
tronquée aux deux bouts..
Reisel et Spleiss disent qu’il y
en avoit de...........................
(L a plus grande trouvée au
1 même lieu en i 8 i 8 ..............
Messersch-f
midtet Brey-lUne défense très-courbée de
niu s, Trans. j Sibérie.............................
p h il., 4o, p. ^
Tilesius , f Les aéfenses au squelette
Mém. de P é- J à en juger par le
tersb., V , rp l. I| d-,essin.................................
X . (
!Une défense observée à Ja-
kutzk...................................
(L a défense suspendue dans la
Hermannnn,, )J Mtj ^ rs]e de Strasbourg.
Prog.' pecul. j très-courbée..................
/d. Lettres, j ld . de Wendenheim.
5' 6"
D IAM E T R E
gros bout.
i 3' 6" 5'"
rom.
6' f
4’ io"
5" et à l’ autre]
bout 3rf
8" 8'"
3" 5'"
5" 6"'
i 37 1. i°p .
d’apotb.
O B S E R V A T IO N S .
234 1.
M. Adams dit deux
toises et demie , mais
n’explique pas quelles
toises ; il ne dit pas non
plus s’il a mesuré ou
estimé ces dimensions,
et s’il ne les rapporte pas
seulement de souvenir.
Quant au tissu, nous avons vu plus haut qu’il est absolument le
même dans toutes les espèces, et les défenses du mastodonte ne se
distinguent pas non plus à cet égard de celles des éléphans.
Il ne reste donc à comparer que la courbure.
Beaucoup de défenses fossiles n’ont qu’une courbure très-ordinaire :
telles sont celles de notre Muséum ; telles sont celles de Tiede, la
plupart de celles de Canstadt, etc.
Mais il en est un assez grand nombre dont la courbure est beaucoup
plus forte qu’on ne la voit communément dans les défenses
des éléphans vivans. Elle approche d’un demi-cercle oii de la moitié
d’une ellipse partagée par son petit axe.
Il y en a quatre de cette sorte de décrites : celle de Messers-
chrnidt, dans les Transactions philosophiques j celle de la cathédrale
de Strasbourg, selon H erm ann; celle de l’église de H a lle
en Souabe, selon Hoffmann et B eyschla gt et celle du cabinet
de Stuttgardt, selon A uten rieth et Jæger. Cette ressemblance
frappante des quatre défenses fossiles les plus entières que l’on con-
noisse, en un point qui les distingue des défenses vivantes, est digne
de remarque.
La courbure est encore plus forte dans les défenses du squelette
de M. Adams, qui font presque le cercle ou l’ellipse entière,
et dont la pointe finit par revenir en arrière et même à redescendre
un peu, en se dirigeant en même temps en dehors, en
sorte que ces défenses ne dévoient plus rendre à l’animal leur
service ordinaire, qui est de percer ou de soulever le corps avec leur
pointe.
Quelques personnes ont cru pouvoir faire de cette courbure
plus'prononcée un caractère distinctif ; mais on peut penser qu’elle
ne tient qu’à la longneur des défenses où on l’a remarquée et à la
vieillesse des individus.
La partie de défense une fois faite ne changeant plus, si cette
défense n’est pas tout-à-fait droite, chaque augmentation en longueur
sera aussi une augmentation du nombre des degrés de l’arc
qu’ elle décrit.