Xe. Mém., pi. VII j fig. 4. Ses collines, simplement crénelées, ne sont
pas aussi exactement divisées en deux pointes que celles de la précédente,
ce qui pourroit encore faire soupçonner une autre espèce.
Ces collines, non divisées, indiquent un rapport avec les dents des
grands tapirs dont nous parlerons dans la suite. Néanmoins je ne
pense pas que la dent actuelle provienne de ce genre, dont les collines
sont plus séparées, et dont les crénelures nombreuses et petites
ne peuvent jamais représenter des mamelons.
Ainsi, indépendamment du grand mastodonte de l ’Ohio, et du
mastodonte à dents étroites. espèces aujourd’hui bien connues et
parfaitement déterminées, nous trouvons des indices de quatre mastodontes
, qui paroissent former d’autres espèces. Les deux qui viennent
d Amérique pourront s’appeler, lorsque leurs caractères seront
entièrement confirmes, mastodonte des cordillères et mastodonte
humboldien. Je donnerai au premier de ceux d’Europe le nom de
p e tit mastodonte, et au second, dont les collines ne sont pas complètement
divisées en mamelons, celui de mastodonte tapiroïde.