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taire est longue. Il n’y a point d’angle postérieur prononcé ; mais
le contour en arrière ( c , d , e , même fîg. ) est en portion de cercle,
et le bord postérieur renflé et arrondi.
L ’apophyse eoronoïde, f , est arrondie, moins élevée que la con-
dyloïde, g , dont elle est séparée par un arc rentrant peu profond,
montant obliquement en arrière. Son bord antérieur est incliné en
avant et tranchant.
L ’apophyse condyloïde, g , a sa facette articulaire presque en segment
de sphère. ( Voyez pl. V , fig. 2 et 3. )
Le trou d’entrée du nerf maxillaire est très-grand, et placé fort
haut sous le condyle près du bord postérieur de la branche montante
et à sa face interne; les trous mcntoniiiers (A , flg.2 , pl. II)
au nombre de deux sont petits, et percés en dehors près du canal
antérieur.
3°. D es os du tronc.
L ’épine de l’éléphant se compose de sept vertèbres cervicales,
vingt vertèbres dorsales, trois lombaires, quatre sacrées, et vingt-
quatre ou vingt-cinq coccygiennes.
Cet animal a cinq vraies côtes seulement et quinze fausses.
Ses côtes se reconnoissent en général à ce qu’elles sont moins
courbées et plus amincies vers le bas que celles d’aucun autre grand
animal. Toute leur moitié sternale a ses deux bords tranchans et est
presque droite. Le tiers vertébral seul est sensiblement arqué,
presque cylindrique et creusé d ’un demi-canal au 'bord antérieur.
Leurs:-tubercules sont peu -saillans.Les deux premières de chaque
côté sont presque droites,. et fort élargies vers le sternum.
Le rhinocéros a ses côtes plus arquées, plus épaisses; cela est
vrai surtout des deux premières, ©ans toutes, le canal du bord
antérieur descend plus bas. L ’hippopotame les a plus étroites et moins
plates, surtout vers le sternum.
Les vertèbres cervicales sont caractérisées, indépendamment de
leur grandeur, par leur extrême minceur dans le sens de l’axe, d’ou
résulte la brièveté extrême du cou»
VIVANS. 19
,L 'atlas a sa partie, annulaire plus grosse, à proportion, que dans
l’homme, et percée de deux trous; mais ses apophyses transverses
n’ont point de canal; elles sont en forme de tubercules et non
d’ailes , ce qui empêche de confondre cette vertèbre avec 1 atlas
d’aucun autre grand quadrupède.
U a x is a aussi beaucoup de rapports avec celui de l’homme. Son
apophyse épineuse est plus grosse et remonte davantage vers la tete.
Ses facettes articulaires supérieures s’unissent davantage à son apophyse
odontoïde.
Les troisième et quatrième cervicales n’ont pas d’apophyse épineuse
sensible. Les suivantes en ont de petites, pointues, grandissant
un peu jusqu’à la septième.
Les apopbyseg épineuses dorsales sont au contraire fort longues,
et terminées en gros tubercules pour porter le ligament cervical.
C’est la troisième qui est la plus longue; elle a o,35 (plus d’un pied).
Elles vont ensuite en diminuant jusqu’au sacrum qui les a très-petites,
Les vertèbres dorsales ont aussi beaucoup de rapports avec celles
de l’homme, pour leur peu de longueur relativement à leur grosseur.
Cette ressemblance avec l’homme est plus grande dans l’éléphant
que dans aucun autre grand quadrupède. Il en est de même
de la forme plus cylindrique et moins carénée en dessous. Leurs
apophyses transverses cependant sont plus courtes et plus renflées
en dessus.
Les apophyses transverses des lombaires sont petites et déprimées
sans renflement ; leurs épineuses couchées en arrière comme toutes
celles des dorsales, avec lesquelles elles forment une série régulièrement
décroissante.
Les trois vertèbres sacrées , auxquelles adhèrent les os des îles,
sont larges et plates en dessous.
Les vertèbres caudales, jusqu’à la septième, ont une partie annulaire
avec apophyses épineuses et transverses ; les épineuses très-
couchées. Il reste des apophyses transverses jusqu'à la douzième, et
des vestiges d’apophyses articulaires jusqu’à la quinzième. Les caudales
suivantes sont en forme de simples prismes quadrangulaires.
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