verticalement. La tempe est énorme en comparaison de l’orbite ;
mais, comme on peut le voir fig. i, elle ne se rapproche pas de la
tempe correspondante, et il n’y a point de crête sagittale ; l’apophyse
postorbitaire du frontal, i , est courte et obtuse ; 1 arcade, k ï ,
est droite et horizontale ; l’apophyse post-orbitaire du jugal', m , est
aussi courte et obtuse, et reste fort éloignée de celle du frontal ;
les deux énormes alvéoles des défenses restent séparés par un espace
enfoncé, n o , fig. i ; l’ouverture externe des narines est tirés-grande,
beaucoup plus large que haute , abritée en dessus par deux os du
nez, d d , plus larges que longs, et qui forment en commun une
sorte de protubérance mammillaire ; le reste de la face antérieure
au-dessus du nez, formé par les frontaux ot les pariétaux, est
concave dans l ’éléphant des Indes ; convexe et plus court dans l’éléphant
d’Afrique,; l’occiput est très-bombé sur les côtés, et a, dans
son milieu, un double enfoncement très-profond, au milieu duquel
se montre une crête longitudinale, presque semblable au crista
galli de l’ethmoïae de quelques animaux : c’est où s’ attache le ligament
cervical, qui est énorme. Le trou auditif,/», est au-dessus de la
base postérieure de l’arcade ; la facette glénoïde est dessous, transversale,
convexe d’avant en arrière, courbée en arc concave dans
sa dimension transverse : elle se trouve répondre presque au milieu
de lahauteur de la tête. L ’apophyse mastoïde, q , est presque nulle, placée
à barrière de la tête, à la hauteur du trou auditif et du condyle
occipital, mais' plus près du condyle. Une voûte arrondie, r , sépare les
alvéoles des défenses de ceux des molaires. Le reste du palais, entre
les molaires, est assez long et étroit; la région basilaire va en
montant. Telle est la description générale de la tête de l’éléphant.
Quant aux sutures, il y a d’abord, no, celle qui descend dés narines
au bord incisif, et qui sépare les intermàxillaires l’un de l’autre.
Ces os remontent de chaque côte du nez jusqu au cote de la
racine . de l’os nazal, et ont eux-mêinës, en dehors, la partie
descendante des frontaux qui vient border 1 orbite en avant, is. Le
maxillaire s’élève en pointe, de manière à toucher aussi un peu cette
partie du frontal (entre s , et ô). La suturé, b c , qui séparé lintermaxillaire
du maxillaire descend obliquement le long du côté externe
de l’alvéole, tourne ensuite son bord postérieur et remonte dans
l’épaisseur des bords du trou incisif, en sorte que ce trou appartient
aux deux os, et que l’on ne voit que du maxillaire à la face postérieure
de l’alvéole de la défense, et dans toute cette voûte qui sépare cet
alvéole des molaires. Cependant la défense même est toute entière
dans l’intermaxillaire. Le trou incisif, fort large en bas et en arrière,
se rétrécit en un long canal, qui monte entre les intermaxillaires et
les maxillaires jusques au plancher des narines. L ’os lacrymal, t , est
petit, long et étroit, dirigé horizontalement entre le frontal et le
maxillaire au bord interne de l’orbite, et ne touche pas à l ’inter-
maxillaire ni au jugal ; il n'y a point de trou lacrymal. Le trou
sous-orbitaire, u , est assez large et forme un canal très-court dans
la base antérieure de l’arcade. L ’os jugal, v , ne commence que vers
le bord externe de l’orbite; il s’unit ensuite, par une longue suture
presque horizontale, sous l’apophyse zygomatique du temporal, l,
allant autant en arrière qu’elle, en sorte qu’il règne jusque sous l’oreille.
Les frontaux s’élèvent peu, de manière qu’ils forment un
bandeau transversal étroit, en forme d’arc, de cercle, s , i , w, i , s ,
fig. i, descendant des deux côtés du nez jusqu’aux lacrymaux, qui
sont eux-mêmes plus bas que les narines. La suture, s s', qui sépare
dans,l’orbite les frontaux des lachrymaux et des maxillaires, est
presque horizontale. Elle remonte ensuite dans la tempe ( en x )
pour les séparer du temporal, et, reprenant transversalement sous
le pariétal A (voyez x ' ), elle leur donne ainsi sur le côté de la
tète une partie bien plus large que celle qu’ils ont en avant. Le
temporal, y q l , s’élève fort haut, et forme presque toute la partie
latérale de la crête occipitale ; il prend de chaque côté environ
un sixième de la face du même nom.
L ’occipital supérieur s’avance au-dessus de la crête, en sorte qu’il
paroît à la face antérieure du crâne (en z , fig. i ) ; c’est à lui
qu’appartient le grand enfoncement de la face postérieure dont nous
avons parlé.
■ Cet occipital supérieur, les pariétaux A , les frontaux et la partie