crâne et l’arcadë e , h (pi. II, fig. 2 et3) est un peu plus grande que
la largeur du crâne e , e (ib .). '
Le trou de l’oreille est excessivement petit, placé tout en arrière
de l’arète supérieure de l’arcade, et donne naissance à un long méat,
caché dans l’épaisseur de l’os.
Les os du nez sont très-longs et étroits; ils s’élargissent à leur
base par une petite pointe qui se porte en dehors entre le frontal et
le lacrymal.
Les sutures intermaxillaires remontent obliquement jusqu au quart
de la longueur des os du nez.
Le trou sous-orbitaire est placé dans le milieu de la partie rétrécie
du museau et assez grand. L ’ouverture extérieure des narines est
verticale et à peu près ronde; elle n’est entourée que des os nazaux
et incisifs.
La face inférieure du erâne (pl. Mlj fig. 3 ) est remarquable par
ce singulier élargissement du museau en avant, formé surtout par
les alvéoles des canines, et parce que les deux séries de molaires
sont ou pàrallèles, ou même un peu écartées en avant ; cette dernière
circonstance n’a lieu, que je sache,-dans aucun autre animal'vivant.
Le palais est fortement éehaneré en avant, u , entre les os incisifs;!
il y a un double trou incisif , v-, v; et la suture qui sépare l’inéisif
du maxillaire, fait ensuite une forte pointe en arrière, (P, qui prend
le quart de la longueur du palais. L ’os maxillaire présente un autre
grand trou où commence un petit canal qui se termine à un autre
trou incisif è&y. Il paroît en général que les énormes lèvres de l’hip—
popotame exigeoient de gros nerfs pour le passage desquels ces-
trous sont pratiqués. Les os palatins avancent aussi en pointe aiguë
jusqu’en sa'yvis-à-vis l'intervalle de la quatrième et de la cinquième
molaire. L’échancrure postérieure & , répond à la fin de la
série des dents. Le sphénoïdem'occupe: qu’une petite place dans l’aile
ptérygoïde, laquelle est absolument simple, et presque entièrement
du palatin, L ’os, ptérygoïdien prolonge la pointe de l’aile en. un petit
crochet a; l’os tympanique /3 /3 est irrégulier , anguleux, peu saillant,,
et contient une cellule qui communique par un petit trou avec la
véritable caisse, laquelle est fort petite ; l’apophyse mastoïde est
pointue et courte, et appartient à l’occipital. En général, tonte la
partie basilaire du crâne est petite à proportion.
La facette glénoïde du temporal est peu concave, et se porte
obliquement de dehors en dedans, et un peu de haut en bas et en
arrière.
Il y a dans l’orbite deux trous Orbitaires supérieurs, un trou
analogue du sphéno et du ptérygo-palatin, un trou optique petit,
un trou sphéno-orbitaire, qui embrasse aussi le rond, un trou ovale
qui s’unit avec les déchirés antérieurs et postérieurs, de manière que
dans le squelette les deux tiers de l’os tympanique sont entourés d’un
vide.
La forme de la mâchoire inférieure est aussi fort remarquable ;
ses deux branches , presque parallèles, a , b (fig.. 4, pl. I I ) , au lieu
de former un rétrécissement à l’endroit de leur réunion, s’y élargissent
en an espace presque carré , au bord antérieur duquel, c , d ,
les incisives sont implantées sur une ligne droite.,, et dont les angles e
saillent obliquement en avant pour porter les canines.
Considérée par le côté y la branche de la mâchoire est remarquable
par l’angle extrêmement saillant ƒ (pl. II, fig. 1) en forme de demi-
croissant qu’elle fait en dessous,, et qui est déterminé par une large
échancrure en demi-cercle, g. Le bord postérieur de la branche montante
est singulièrement épais-.
Le condyle est en cylindre irrégulier,, et descend de dehors en
dedans ; lès trous pour la sortie du nerf sont au nombre de deux
ou trois, au-dessous dé la première molaire, et un peu plus en avant.
§ IL L es dents.
Il n y a point d animal qui ait besoin plus que l’hippopotame
d’être étudié à différais âges, pour bien faire connoître ses dents mo-
faires; elles changent de forme, de nombre et de position.
Le nombre définitif est de six de chaque côté, en haut et en bas,
vingt-quatre en tout ; et comme dans le cheval il y en a en avant