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écrasé que celui de l’éléphant ; sa facette tibiale est plus rectangulaire
^ un peu moins large à proportion $ sa partie qui avance vers
le scaphoïde est beaucoup plus courte. Sous tous ces rapports il
ressemble tellement à l’astragale de l’éléphant fossile de Toscane
( pli I , des éléphans, fig. 2, F ) , que nous douterions presque que. ce
fût celui d’un mastodonte, si un calcanéum envoyé en même temps
et qui paroît se' bien rapporter avec cet astragale n’offroit des différences
un peu plus marquées, et en même temps analogues. .
Ce calcanéum (pl. VU ; % 9 >est plus gros et plus court rsa
partie descendante vers le cuboïde est beaucoup plus courte ; sa facette
péronéale remonte beaucoup plus haut le long de sa facette
astragalienne interne. Celle-ci se rapproche de l’externe et la touche
vers le haut. La facette scaphoïdienne, placée soüs le bord anterieur
de l’astragalienne interne, est plus étroite et presque ronde.
Le scaphoïde du tarse (fig. 1 o ) est plus mince à proportion de sa
largeur 1 comme tous les autres os il est plus écrasé.
Nous n’avons eu ni le cuboïde, ni les cunéiformes du tarse en
assez bon état pour oser les décrire. : .
Les os du métatarse sont encore plus gros et plus courts à prop
o r t io n de ceux de l’éléphant, que les os du métacarpe.
Le deuxième (pl. V U , fig. n ) , outre sa grosseur, se distingue
encore de celui de l’éléphant, en ce que sa facette pour le premier
os touche tout du long à celle qui répond au prenuer cunéiforme.
1 Le troisième os (pl. V U , fig. 12) est moins gros à proportion de
sa longueur ;i ses facettes diffèrent peu de celles de l’éléphant, seulement
les deux latérales sont plusgrandes, surtout celle qui répond
L e 3quatrième os (pl. VU , fig- *3) par la même raison a sa facette
latérale plus grande; en outre il y a une arête prononcée entre les
deux parties de sa facette cuboïdienne. Il paroît qu’il touche tres-peu
au cinquième. , , .
La même grosseur relative a lieu pour les phalanges.