bercule arrondi. La face astragalienne, e,fig. 19, est plus large du côté
interne où la malléole y forme un angle aigu.
C ’est du tibia du boeuf qu’il se rapproche le plus, mais celui-ci
est plus allongé ; la saillie de l’arête antérieure n’y descend pas si
bas et elle n’est pas si aplatie et si échancrée dans le haut. Celui du
cochon est aussi plus allongé, et les échancrures de sa tête supérieure
sont moins marquées.
. L epéroné, d, fig. 18, est très-grêle et fort écarté dutibia partout, hors
ses deux extrémités. L ’osselet malléolaire se soude promptement à
1 extrémité inférieure.
C’est aussi sur le modèle du cochon qu’est principalement fait le
tarse de 1 hippopotame.
Uastragale A, fig. 20, pl. H , est plus large à proportion; comme les
ruminans et le cochon, il a sa poulie inférieure divisée en deux gorges
a , 0, séparées par une arête mousse ; mais ces deux gorges sont
presque égales et peu concaves. L ’externe a répond au cuboïde ;
l’interne b au scaphoïde. La poulie tibiale, à , est bien prononcée ; il
y a à la face postérieure une grande facette pour l’articulation avec le
calcanéum, et deux autres à la face externe. Cette face en montre de
plus une pour l’articulation avec l’extrémité malléolaire du péroné, a
(fig. 18), et il y en a une presque pareille à la face interne, pour la
malléole interne tibiale.
Le calcanéum (pl. II, fig. 20, B) a les mêmes faces et facettes que
celui du cochon, et disposées à peu près de même; mais son corps
est plus gros, plus court, moins comprimé. Sa grande face astragalienne
est plus large ; ces caractères le distinguent aussi de celui duboeuf.
Le cuboïde ( ib. , C ) correspond par sa forme aux deux os pré-
cédens; sa facette calcanienne est de très-peu plus étroite que
l’astragalienne, et sa face antérieure c est un peu en forme d’équerre.
L’inférieure offre deux facettes pour les deux os externes
du métatarse, dont l’externe est très-étroite et au-dessus d’elle à la
face externe de l’os, il y en a une autre.
Le scaphoïde D ( ib. ) est séparé du cuboïde, comme dans le chameau
et le cochon; la tubérosité postérieure ne se relève pas comme
dans le dernier. Sa face inférieure offre trois facettes, dont deux
pour les deux os cunéiformes E et F qui répondent aux deux os
externes du métatarse x et la troisième pour un osselet surnuméraire
qui tient lieu à la fois de premier cunéiforme et de pouce. Le
cunéiforme du côté interne est trois fois plus petit que l’autre. Ce
que nous avons dit des doigts de devant, convient aussi à ceux de
derrière. Les os du métatarse et les phalanges ont avec les os analogues
du cochon les mêmes différences et les mêmes ressemblances.
De cette description il résulte, comme on voit, que l’hippopotame
se rapproche à la fois du boeuf et du cochon par la structure de son
squelette ; mais qu’en même temps il a dans chacun de ses os des
caractères suffisans pour qu’on ne puisse jamais les. confondre avec
ceux d’aucun animal.
Il ne me reste qu’à donner les dimensions des diverses parties de
mon squelette pour en faire mieux saisir les proportions.
Dimensions du squelette d’un hippopotame q u i avoit en vie
onze pieds de longueur.
N OMS DES P A R T IE S .
Tête.
Depuis le sommet de la crête occipitale jusqu’au bord de l’ouverture extérieure
des narinçs* partie supérieure............................................ ...................................... o,584
Du bord supérieur d’un orbite à l’autre, en arrière.................................................. o,336
De la partie la plus saillante d’une arcade zygomatique à l’autre........................... o,44°
Largeur de la crête occipitale entre lés deux arcades.................................................. 0,172
Largeur de la tête prise en .dessus , vis-à-vis des trous sous-orbitaires.................. o , i53
Largeur de la tête prise en dessus, de l’avéole d’une canine à l’autre.................... o,35o
Memè largeur prise en dessous , de la partie la plus extérieure de la tubérosité
qui porte lés deux incisives d’un côté , à celle du côté opposé............................. 0,243
Hauteur de la tête prise vis-à-vis le trou sous-orbitaire, depuis le bord alvéolaire, o, 167
Distance de l’extrémité postérieure de l’apophyse zygomatique de l’os de la
pommette jusqu’au bord du trou sous-orbitaire.................... .............................. 0,280
De celte même extrémité à la partie moyenne de la crête occipitale...................... 0,290
Diamètre antéro-postérieur des orbites.. . . ................................................................ 0,081
Profondeur de la fosse zygomatique prise depuis la face interne de la partie de
l’arcade la plus éloignée du crâne jusqu’à celui-ci........................................ .. o,i33