AUTEURS L E U R S G A R A N S . LONGUEUR DIAMÈTRE
qui ont cite et les détails sur l’origine en suivant au P O ID S .
les faits. , des défenses. - la courbure. gros bout.
Les défenses ordinaires de Guinée,— •
Une défense appartenant à M. W ol-
, ci 1 1 ! 100 à 120
Fers, négociantd’Amsterdam.'.'. . . 8' du R hin , ' 9"^ 208
Camper, Des- , Défenseappartenant à M. Ryfsnyder, j r%" de Fr.
cription anat.l négociant à Rotterdam, selon Klokd’un
éléphant. ner 2ÖO
Défense vendue à Amsterdam , selon
le m ême...............................................
Défense du cabinet de Camper......... 1 6" ; 7" ïq5
Faujas, Géo- La plus grande défensè du Muséum
iogie, p. 243 •. d’histi nat. de Paris. ........................ & 6" : 5" r . ; 7a" 8°
Sortis, Mém',
pour l ’Hist.
nat. de Vital.
JL
Défense dü cabinet de Florence.. . . . r 8"- ■ 1
Pennant.
Les grandes défenses, de/ Mosam-
-i o’ angl. ou
9' 2" -de Fr..
’ Plusieurs défenses mesürées,par Eden. 9' ?ngl. » , de 90 à 125
Éuffon, S is t.
riaf.,tomeXI*
ïn-4°'
1 Défenses de Lowango, selon le voyage
: Ü V
Défenses du Cap, selon Kolbe......... .. . . . . . . h é s h ) de 60 à 120
Comme les défenses croissent toute la v ie, et qu’ît n’en est pas
de même du reste du corps, la grandeur d’un éléphant ne peut se
conclure de celle de ses défenses, même en établissant la proportion
entre individus d’une même variété et d’un même sexe ; comme
d’un autre côté les défenses s’émoussent ou se cassent à leur pointe,
Selon le plus ou moins d’usage que l’animal en fait, et qu’elles s’aiguisent
plus ou moins brusquement en pointe, on ne peut conclure
sûrement leur longueur de leur diamètre à la base.
Enfin leur poids ne peut se conclure de leurs dimensions, parce
que la cavité de leur base peut être plus ou moins remplie.
Le degré de courbure des défenses des éléphans varie presque
autant que leur grandeur. Nous avons vu ci-dessus les différences
les plus communes à cet égard parmi les éléphans des Indes. Il ne
manque pas dans les cabinets de défenses à courbures plus ou moins
bizarres, et surtout en spirale. Camper en a vu plusieurs dans le
Muséum britannique (i) , et Grew en représente une (2) qui fait
plusieurs tours ; je sais, par une lettre de M. Fabbroni, qu’il y en
a aussi une dans le cabinet de Florence. On en voit assez communément
en forme d’N italique, etc.
3°. Différences relatives à lafforme du crâne.
J’ai eu l’avantage de faire remarquer le premier, en 1790, les
caractères distinctifs qu’offrent les crânes des deux éléphans, et qui
sont d’autant plus intéressans, qu’on peut les employer sur des
individus vivans ou entiers, sans être obligé d’examiner leurs mâ-
chelières (3). Je ne les avois reconnus d’abord que par la comparaison
d’un crâne de chaque espèce ; aujourd’hui je les ai vérifiés
sur un fort grand nombre de crânes que j’ai eu occasion de voir en
divers cabinets de l’Europe, et dont Paris seulement m’a offert huit
indiens et deux africains.
Lorsque ces crânes sont séparés de leurs mâchoires inférieures
et posés sur les molaires et sur les bords des alvéoles des défenses,
les arcades zygomatiques sont à peu près horizontales dans l’une et
l’autre espèce.
Si on les considère alors latéralement, cë qui frappe le plus c’ est
(1) Desc. anat. d’un éléph. , p. .52., et pl. X Y , fig. 4 et 5.
' (a1) Mus. soc. reg. , pl. IY .
■ '(.3) Voyez les Mémoires de U Institut, classe des Sc. math, et p h r s . , tonie II. La planche
nouvelle que,je donne ic i, pl. II, étoit gravée d’après mes dessins long—temps avant la première
impression du présent chapitre dans les Annales du Muséum, mais j’en avois confié une
.épreuve à M. JViedemann, professeur à Brunswick, qui l’avoit fait copier dans ses Archives
de Zootomie, tome I I , cah. I , pl. I.