■ cannelée longitudinalement dans son pourtour. Les deux du milieu,
i>, n (fig. i et 4 , pi. I l) , sont beaucoup plus grosses , et quatre fois
plus longues, quant à leur partie externe, que les latérales ƒ L
G’est la position des incisives supérieures qui détermine cette différence.
Elles sont courbées, presque verticalement en bas, et les
externes, a (fig. i et 3) , sont placées beaucoup plus en arrière que les
intermediaires s ; de manière qu’elles ne permettent point aux latérales
d’en bas ƒ , de se porter en avant.
Les supérieures intermédiaires sont usées sur leur face interne ;
lés latérales sur leur face externe et un peu postérieure. C’est le contraire
pour les incisives inférieures.
Les canines inférieures ti, sont énormes, courbées en arc de Cercle,
triangulaires sur leur coupe, cannelées à leurs deux faces antérieures
et usées sur presque toute la postérieure.
Les supérieures S', sont beaucoup pluS courtes, également triangulaires,
et la detrition produit un plan oblique qui entame leurs
deux faces antérieures. La postérieure ëst Creusée d’un sillon profond
et longitudinal.
Les douze dents antérieures de l’hippopotame sont au reste toujours
reconnoissables au tissu particulier de leur substahde osseuse.
Elle est de la plus grande dureté, et, si bien polie qu’elle soit, ort
voit toujours sur sa coupe des stries extrêmement fines et serrées,
toutes concentriques au contour de la dent. L ’émail en est médiocrement
épais.
L hippopotame a donc en tout trente-six dents, Savoir : huit incisives,
quatres canines et vingt-quatre molaires; et en Comptant les
molaires antérieures de lait, qui tombent sans être remplacées, il en
a quarante.
§ III. L es vertèbres.
Il y a sept vertèbres cervicales, quinze dorsales , quatre lombaires,
sept sacrées, et quatorze coecygiennes; quarante-sept en tout.
L atlas (pl. I , fig. 2 et 3) et l’axis (ib. , fig. 4 et 5 ) ont des formes
assez ordinaires dans les grands animaux. Les apophyses transverses
de 1 atlas.s élargissent en arrière en sorte que leur angle antérieur est
obtus, le postérieur aigu. La. crête supérieure de l’axis est longue et
prononcée ; elles’élève davantage en arrière. Ses apophyses transverses
sont grêles et se terminent par un petit tubercule. Son apophyse
odontoïde entre dans un. anneau particulier- de l’atlas au-dessous du
trou médullaire.
Ce qui est bien remarquable, c’est que l’atlas et l’axis,,outre les
facettes articulaires ordinaires, en ont encore, chacun deux autres
vers ,1a partie dorsale.
Les apophyses transverses des cervicales suivantes sont bifurquées.
Le lobe supérieur est horizontal,,oblong et se termine par une face
verticale qui va augmentant de grandeur, jusqif à la septième.
Le lobe inferieur est presque vertical, s’élargit beaucoup dans le
dos, et va en augmentant jusqu’à,la,sixième:; mais il n’existe point
du tout dans la septième.
On peut voir la quatrième cervicale pl/ 1, fig. 6.et.7,
Les: apophyses épineuses sont.comprimées, pointues et de longueur
médiocre, qui augmente..cependant jusqu’à la septième.
Toutes,ces,vertèbres ont le corps transversalement ovale, un peu
convexe en avant et concave en,arrière; il est plus large que long
et sans-,apophyses en dessous, mais avec une légère crête dans les
antérieures. Au total, c’est du cochon que ces.vertèbresserapprochent
le plus par la forme et les détails des:trous artériels, etc,'
Les dorsales ont de longues apophyses épineuses comprimées et
coucheesen arrière, qui augmentent jusqu’à la troisième,et vont ensuite
endiminuantjusqu’àla.neuvième* passé laquelle elles demeurent
courtes, coupées carrément,et à peu,près .égales en hauteur, mais
devenant toujours plus larges d’avant en .arrière.-Les dernières épineuses
du dos et celles des lombes sont plutôt couchées en avant.
Les facettes des apophyses .articulaires deviennent horizontales,
jusqu à celles qui unissent la dixième à la onzième, qui se relèvent et
après lesquelles elles sont toutes presque verticales, dans les dorsales,
comme dans les lombaires, l’antérieure dé chaque-vertèbre embrassant
en dessous la postérieure de la.vertèbreprécédeate. La troisième