marquées; celui du cochon a aussi quelques rapports, mais est moins
large vers le bas.
Le radius E (fig. 1 , pl. I) et a , b (fig. 11 , pl. II), est gros et
court, un peu aplati d’avant en arrière; sa tête supérieure c , d.,
(fig. 12, ib.) est transversalement oblongue , plus large du côté interne
, un peu saillante dans son milieu e , ce qui ne lui permet
qu’un mouvement de flexion sur l’humérus ; elle se soude promptement
par son bord postérieur au bord inférieur de la facette
sigmoïde du cubitus. Sa face antérieure est irrégulièrement en portion
de cylindre ; la face interne est plane. Il se soude par tout le bord
extérieur de cette face avec le bord antérieur duxubitus.
Sa tête inférieure e , ƒ (fig, 11) offre en dessous, deux facettes
obliques et concaves g et h , pour les deux premiers os du carpe , et
en avant, deux grosses tubérosités. Le bord externe, de la deuxième
facette se soude avec le bord antérieur ou intprne .de la facette cubitale.
Le cubitus F (pl, I , fig, 1) et c , c?(pl, I I, fig. 11 ) est;comprimé;
l ’olécrâne c est peu prolongé, et, son bord postérieur presque tranchant;
en arrière il est arrondi, et en dessus un peu tranchant. A l’extrémité,
ce bord tranchant se recourbe unpeu en dedans.en forme de
crochet ; la facette sygmoïdale est étroite en haut. Vers le bas, elle
s’élargit et se bifurque comme dans beaucoup d’autres animaux ;
mais sa bifurcation externe est entièrement séparée de l’autre par
une fosse profonde et forme une facette à part.
La facette inférieure ,du cubitus est petite, concave, et s’unit à
une petite portion de facette du radius pour former une troisième
poulie oblique pour l’osi correspondant du carpe.
Les deux os dont nous venons de,.parler n’ep fo,nt, réellement
qu’un dans.l’hippopotame , car ils s’y soudent de trcs-bpnne heure,
laissant seulement entre eux du côté,externe un.sillon.as^ez profond,
qui occupe les trois quarts d.e Ja longueur du radius .et du côté interne
un simple trou vers, le,quart supérieur.
Le boeuf ressemble,,assez, à l’hippopotam.e,par l’avant-bras, mais
il l’a plus allongé, et les facettes articulaires de la tête inférieure y
sont moins obliques.
VIVANT. 295
Le carpe de l’hippopotame est fait en gros sur le modèle du cochon
mais ses os sont moiiis élevés, plus déprimés; ceux du premier rang
ont les faces supérieures plus concaves d’avant en arrière. Le scaphoïde,
a , fig. i 3, pl. II, a une tubérosité pôstériedre plus saillante.
Le sèmi-lunàïre, b, ib ., a sa face antérieure montant plüs obliquement
vers le dehors, et son angle Supérieur externe plus pointu. Le
cuhéiforinë, d , est moins Comprimé latéralement. L ep û iform e, ë
est aussi moins comprimé; il a une grosse saillie ronde à sa face
externé, qui lé fait paroitré cfochu.
Au secôtid rang, un petit os pointu, f , presque semblable à Un
pisiforme, tient liëü de pouce fet de trapèze. Le trâpézoïde, g , h’est
pas comprimé latéralement comme au cochon, mais plüs large qüe
haut. Sa facette poür lé trapèzé occupe toute la hauteur de sa face
externe. Sa fa’cë supérieure èst uii trapèze légèrement Cbrivêxe. Le
grandbs, A, n’a préStpie pas dé fdfcè antérieure, tant il est déprimé;
et en arfiëre de sü dbüble facette supérieure, il a un tubéfbulê ou
plutôt un long pédictde crochu, qüi n’est pas dânS le cochon.
L ’arête qui sépale les dhux facettés supérieures dans Yünciforrnê, i
est moins ôbliqtife qüe dans le Cbchon ; l’extérieure de cfe’S dëhx facettes
èst moins étendue eii dehors ; et il y a en arrière un pédicule,
comme ail grand os, qui ri’èiiste pas dans le cbchbn.
Tous cés càractèrés du carpe de l’hippopatamë le distinguent du
boeufnbti moins que du Cbchon.
Son mëtabarpè ne peut être comparé qu’à celui du cochon ; mais
tous ses OS sont plüs grdS et plus Cbiifts; les deux extrêmes, À, l ,
fig. 13 , pl. I l , sont plus coÜrtS mais aüssi plus gros que les deux
moyens, m , ü ; le diamètre antéro-postérieur de leurs têtes supérieures
est plus considérable à proportion, et les poulies articulaires
de leurs têtes inférieures sont simples, montrant à peine en arrière
un vestige d’arêté mitoyenne.
Les phalanges ont teS Caractères d’articulation ordinaires. Les
secondes sont moitié plus courtes que les premiè'rés, et les troisièmes
sont les plus petites de toutes , et de forme demi-circulaire.