céda pour dot le Klardjéthi et une partie du
Djavakhéthi.
4gg (486 Rott.), Datchi, fils de Vakhtang.
Ce Datchi transféra sa résidence de Mtzkhé-
tha à Tiflis ; c’est ce qui se passa de plus intéressant
sous son règne. •
528 ( 5oo Rott.), Bakour, fils de Datchi (1).
028 (5i 3 Rott.), Pharsaman- V.
' 532 (527 Rott.), Pharsaman VI* fils de Dzama,
fille de Datchi, et neveu de Pharsaman V. •
557 (542 Rott.), Bakour II, fils de Pharsaman
VI.
L’état de la Géorgie était des plus déplorables |
oppressée par Khosroës et par les Perses, ses
rois n’étaient plus que des fantômes de souverains
, forcés à payer tribut. Tiflis devenue la
résidence des gouverneurs persans, avait fait
tomber Mtzkhélha. Le christianisme dépérissait
sous les persécutions, et les secours qu’envoyaient
les.empereurs de Constantinople pour délivrer
ce malheureux pays, ne faisaient qu’attirer la co-v
1ère des Perses contre lui. Tel était l’état de la
Géorgie, qui partageait dans ce temps-là le
sort de la Lazique, dont je vais décrire les
cruelles révolutions.
(1) Ce Bakour est connu chez les auteurs gvees sous le
nom de Gourghènes : n’ayant pas voulu renier sa fo i, il
fut forcé de quitter ses états et de se sauver en Lazique ,
et de là à Constantinople chez Justinien.
La Golchide sous les Romains jusqu’à l’invasion
de Khosroès.
. La Colchide détachée de la Géorgie avait formé
un ou plusieurs petits états dont Romé ou
Constantinople, maîtresses de la Mer-Noire,
avaient été l’étoile influente, tandis que la Géorgie
se trouvait sans cesse enchaînée comme par
un charme tout puissant au sort et aux révolutions
de la Perse.
Les empereurs auraient sans doute usé de
leur puissance sur'la Colchide d’une manière
plus efficace, plus directe, ils en avaient le pouvoir
, si cette Colchide avait été autre chose
qu’un pays à demi-sauvage , où l’homme luttait
à peine contre une nature toute puissante. Les
richesses qu’entassent la civilisation et le commerce,
n’attiraient pas l’avidité romaine... Une
révolution difficile à expliquer ; peut-être l’arrivée
de ces tribus de l’Asie qui se refoulaient
vers l’Europe, avajit détruit le commerce de la
puissante Dioscourias, qui tomba tout-à-coup
au bruit des armes de Pompée , qui retentissaient
dans les vallées du Caucase. D’ailleurs, les Romains
, maîtres de Panticapéê et de Phanagorie,
s’étaient ouvert un commerce direct avec le
nord de l’Asie et même avec l’Inde. Les Romains
dédaignèrent donc cette belle Colchide, cette