distraire par ces petites contrariétés de voyage
sous ies -yeUX
P et,beI,e ,Jans ses horreurs. En face de
nous, sur la nve gauche duKour, s’élevait à pic
‘ — e pilier, haut déplus cfe i S
s ? J u T lt !’aUtre CÔté ^ réeluSe hauteur il ne constatait qu’en brè: cdhteoss v otofcuat-e
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Sur le sommet de ce rocher bizarre O), s’éten-
Zéda V '“8'0 f°rteresse ruinée et abandonnée de
Zeda-Tmogvt, autrement dite Thamaratsikhé (a),
c ^ l quelque chose ^ ressemble. Ehrenbreiten.
tem par la hardiesse et le pittoresque de sa
posttton. Cette forteresse fin souvent assiégée et
tte ss dSesT Tu rcs PcUo‘néter ePe .lDes< JAantta kbSeg Ss,'1 Slems SG éorgiens
et les Persans Prtse parles princes partisans des
Pures en t578, elle fut aussitôt reprise par le
&meuX Manoutchar : mais les victoires des
Othomans le forcèrent à la remettre le i 7 d’août
de la même année à Lala-Pacha. Je ne iais
depms quand elle est abandonnée : peut-être
que sa position si peu abordable en a dégoûté
les Turcs. Il faut y porter l’eau par un chemin
(1) Voyez Atlas, II série, P itt,, pl. 22.
(2) Ce n’est qu’une suite de cette manie de tout attribuer
dans le pays à cette reine.
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voûté souterrain qui descend en zigzag jusqu’au
Kour où quelques masses énormes écroulées
dans son lit mettent à l’abri ceux qui vont y
puiser l’eau : on voit très-bien ce chemin dans
le dessin que j’ai donné, II8 série, pl. 22 (1).
Quand nous eûmes passé ce défilé digne d’être
visité par les géologues et par ceux qui aiment
les belles horreurs, la vallée s’élargit tant soit
peu. Nous fîmes encore cinq verst pour arriver à
Vardsie, chevauchant à travers un désert d’autant
plus triste que partout il montrait au milieu
même des rochers les plus abruptes, les traces
des nombreuses habitations qui le recouvraient
jadis. Nous n’errions qu’au milieu des restes de
terrasses, sur lesquelles végétaient encore quelques
ceps de vigne bien misérables. Des abricotiers
devenus sauvages se mêlent par petits bouquets,
aux noyers, aux pruniers, aux pommiers,
témoins d’une ancienne culture.
Comme sur les bords du Rhône en Valais, on
avait disputé à la nature avare jusqu’aux plus
petits coins de terre, cultivable; tout ce qui
n’était pas verdure ne présentait comme aujourd’hui
que des parois de cendres volcaniques
reposant par lits sur des couches de brèches
volcaniques; l’aspect déchiré et la teinte de
(1) Güldenst'àdt écrit pour Zédatmogvi Séda-Tmogli
Voyez Description du Caucase, p. 27, éd. Klap.