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d’hui à refonder d’autres édifices, et il n’y a pas
de coin du bourg ou de la forteresse où l’on ne
voie des fragments de ses belles feliêtres ou de
ses corniches.
VALLÉE DE BÀRDJOM.
Le Kour, dans sa direction du sud au nord,
après avoir traversé ces cirques et ces écluses
volcaniques que j ’ai décrits plus haut, se trouverait
arrêté dans le long bassin d’Akhaltsikhé, devant
cette haute chaîne de montagnes qui le sépare
de la Colchide, si cette chaîne en face d’Ats-
kour ne s’était fendue dans toute sa largeur et
dans toute sa hauteur pour lui ouvrir une vaste
écluse, par laquelle ses eaux se précipitent vers
le Kharthli inférieur. Tout ce que la nature offre
de plus sauvage, se trouve dans cette écluse taillée
dans une chaîne qui s’élève de 5 à 6,000 pieds
au-dessus du niveau du Kour. Les horreurs
d’un affreux déchirement y sont entassées, mais
a coté des points les plus pittoresques, les plus
charmants, des chaos, des enfers et des paradis
se succèdent tour à tour.
De tout temps, ce fut la communication naturelle
du Karthli inférieur avec le Karthli supérieur
ou Sa-atabago. La population s’y porta et
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