
 
		supérieur du Kour,  et  les forteresses de Tchil-  
 diri 1  Khola,  Kher.thvis,  Zeda—Tmogvi,  etc.  ' 
 4  Le  Tchougouréthi,  qui n’était qu’un petit  
 district  sur la  Kinghen-tchaï,  affluent de droite  
 du Kour au-dessus  de Kherthvis. 
 5  L Erouchethi  qui  s’étendait en  face  sur la  
 rive  gauche  du  Kour. 
 .  Lès Turcs y  introduisant  leur mode  de  division  
 en  firent  im  pachalik  gouverné  par  un  
 pacha à  trois queues,  et  partagèrent  le  pays en  
 sandjak,  dont  les  Russes  ont  retenu  cinq  par  
 la  paix  d’Andrinople  en  1829  ;  ce  sont  ceux  
 à?Akhaltsikhê ,  d’Atskver ,  à'Aspindsé  ,  de  
 Kherthvis,  et d’Akhalkalaki. 
 Le pachalik  sous les Turcs renfermait 34,000  
 maisons et  136,000  âmes mâles. 
 Le  sandjak  d’Akhaltsikhé  à  lui  seul comptait 
 5.000  maisons  et  40,000  habitants  des  deux  
 sexes,  ce  qui,  sur  une  étendue  de  98  verst,  
 faisait 408 habitants par verst. 
 Aujourd’hui  après  la  prise  en  possession  des  
 Russes,  la  population  a  bien  diminué,  malgré  
 l’arrivée des nouveaux colons de l’Asie Mineure,  
 et le pachalik  russe ne compte plus  selon  la statistique  
 d’Evetski  (1)  que  i 3,ooo  maisons  et 
 70.000  habitants  des  deux sexes. 
 (1)  Statistique  du  gouvernement  trans-caucasiçn  par  
 OresteEvetski, Saint-Pétersbourg,  i 835, en  russe, p.  179. 
 La description des  possessions nisses au-delà  
 du Caucase, publiée  en  quatre vol.  en  russe en  
 i 836,  par  ordre  supérieur,  ne  compte  même  
 que(i)  8,667  maisons  et  45,432  habitants  des  
 deux  sexes. 
 La  raison  en  est  facile  à  trouver;  la  Russie  
 n’a obtenu qu’une partie du pachalik,  et Artahan  
 est  resté  aux  Turcs ;  ensuite une  grande  partie  
 de la population musulmane  craignant les  chrétiens  
 et  leur  domination,  a  préféré  s’expatrier,  
 et  enfin  les  Turcs  avaient toujours dans  le pa—  
 chalik des troupes considérables  qui  comptaient  
 avec  la population ,  et  que la Russie  n’a pas  renouvelées, 
   puisqu’elle  n’a  qu’un  régiment  en  
 tout dans les forteresses d’Akhaltsikhê, d’Atskver,  
 de  Kherthvis  et  d-1 Akhalkalaki. 
 La  population  sous  les  Turcs  consistait  en  
 Grecs,  en Arméniens  jacobites  et  catholiques,  
 en  Géorgiens,  en  employés  turcs,  en Tatares  
 Karapapak,  en  Hébreux,  en  Kourten  ou Kour-  
 den et  en Tsigan.  Les Kourden  appartenaient  à  
 deux tribus,  celle établie  dans l’Adjara, professant  
 le  mahométisme,  et  celle  venue  d’Arze-  
 roum,  attachée à la religion arménienne et parlant  
 un  jargon mélangé  d’arménien  et  de  leur  
 propre  langue. 
 Les Tsigan, Bohémiens ou Bochi\ demeurent 
 ( 1) Voyez cet ouvrage,  t.  IV , p.  208 et les suivantes.