
 
        
         
		son fils Kouarkouaré par ordre  du  roi George VI  
 l’illustre  (1). 
 Voici la  liste  de  ces  atabegs  jusqu’à leur  soumission  
 à la Turquie. 
 i 334.  Sarghis est  remplacé par son fils Kouarkouaré  
 par ordre de George VI.  
 i 36i.  Béka,  fils de Kouarkouaré,  confirmé par  
 Bagrat  V. 
 1391.  Ivané,  confirmé par George VII.  
 i 444.  Aghbougha,  filsd’Ivané,  confirmé par  
 Vakhtang. 
 i 45i.  Kouarkouaré,  frèred’Aghbougha,  confirmé  
 par  George.  
 i 463.  Kouarkouaré  se  rend  indépendant  des  
 rois de Géorgie.  
 i 486»  Bahadour,  fils  de  Kouarkouaré.  
 i 475-  Manoutchar ,  frère de Bahadour. 
 1487*  Kouarkouaré,  fils  d’Aghbougha,  meurt  
 âgé de 92 ans.  
 i 5oo.  Kaikhosrov,  fils  de Kouarkouaré. 
 ] 5o2.  Mzedchabouk,  fils  de  Kaikhosrov.  
 i 5i6.  Kouarkouaré,  fils  de  Mzédchabouk,  
 meurt  à  Ghélathi. 
 (1)  Jai  tiré  les  détails  que  je donne  sur la Sa-atabago  
 de  la  Chronique  arménienne  envoyée à M.  Saint-Martin  
 par M.  Schultz,  et d’une  Chronique  géorgienne traduite  
 en  français par M. Brosset jeune. 
 —   279  — 
 i 535.  Kaikhosrov,  fils  de Kouarkouaré, meurt  
 à Tazmin,  âgé de 5i  ans. 
 Kouarkouaré,  fils de Khaikhosrov.  Il est  
 fait prisonnier  par les Turcs  en  i 58o,  
 et  ce  n’est  qu’après  avoir  abjuré  le  
 christianisme  qu’il  rentre  dans  sçs  
 états  en  se  reconnaissant  vassal  de  la  
 Turquie. 
 Kouarkouaré  se  déclara  indépendant  à  peu  
 près en même temps que le Dadian  et le Gouriel  
 à la suite  du malheureux partage d’Alexandre I,  
 qui  avait  ôté  toute  puissance  aux  différentes  
 branches des rois de Géorgie et d’Iméreth. 
 Les  rois  de Géorgie  cherchèrent  à  faire rentrer  
 les  atabegs  dans  leurs  devoirs de  vassaux;  
 leurs  efforts furent  infructueux ;  les  Perses suzerains  
 de  la  Géorgie  vinrent  aider  aux  rois ;  
 ils  ne  réussirent pas  mieux.  Leurs  incursions  
 ne  faisaient  que  fatiguer  les  atabegs  qui  reparaissaient  
 bientôt  après  sur  la  scène,  aussi  peu  
 disposés  à  se  soumettre qu’auparavant. 
 Jusqu’alors  les  Persans  et  les  Turcs  s’étaient  
 ménagés  par  motif de religion.  Mais quand Ja-  
 kob-khan  par  politique  eut soulevé  le  fameux  
 schisme des Chiites  et des Sunnites, pour  engager  
 les Persans à se  battre contre les Turcs,  aucun  
 frein n’arrêta  plus ces deux peuples  dévastateurs  
 et  sanguinaires.  Longtems le Sa-atabago  
 fut  le  théâtre  de  leurs  sinistres  ébats.  La lutte