En 364 (35i Rott.), Mirdat III, fils de Bak-
har. .
En 379 (366 Rott.), Barsabakhar, fils de
Mirdat.
En 3g5 ( 38o Rott. ), Tirdat, beau-père de
Barsabakhar.
En 4o5 ( 392 Rott. ), Pharsaraan IV, fils de
Barsabakhar.
En 4o8 ( 3g5 Rott.), Mirdat IV, fils de Barsabakhar.
En 4i 3 (397 Rott.), Artchil, fils de Tirdat,
fils dé Barsabakhar.
En 434 (421 Rott.), Mirdat V, fils d’Artchil.
En 446 (433 Rott.), Vakhtang I, Gourgasîan,
fils de Mirdat; ce fut le seul des rois que je
viens de nQmmer qui se distingua, à l’exception
de Tirdat, qui parvint à soustraire la Géorgie à la
tyrannie des Persans et qui favorisa de toutes
ses forces les progrès du christianisme.
Les chroniques géorgiennes font de Vakhtang
l’un des plus grands rois qu’ait eus la Géorgie ;
elles lui attribuent la soumission des Ossi qui
avaient osé inquiéter la Géorgie pendant sa minorité
, et la conquête du Caucase, de l’Abkha-
sie, de la Mingrélie. Il soumit aussi la province
des Patchanghi, l’Abasa d’aujourd’hui. Il s’empara
même d’une grande partie de l’Arménie,
faisant des incursions sur le territoire des Romains
jusqu’à Arzeroum ou Karni. Ensuite il
entra en alliance avec Khosro, roi de Perse et
marcha avec lui jusqu’aux Indes, où il se rendit
célèbre par ses exploits.
Néanmoins les dates que la chronique assigne
à tous ces événements et les faits eux-mêmes, se
contredisent avec l’histoire du Bas-Empire, et
avec les chroniques arméniennes.
Selon Lazare de Pharse, Vakhtang détrôna et
tua Vazden, roi d’une partie de la Géorgie, qui
avait embrassé la religion de Zoroastre et qui
était haï de ses sujets à cause des persécutions,
dont à l’exemple des rois de Perse, il accablait
les chrétiens. Cet événement arriva en 481 ou
482 de J. C. Vakhtang prit à sa solde un corps
de Huns pour se défendre contre les Perses, dont
il redoutait la vengeance. Pérozès, roi de Perse,
informé de ces fâcheux événements, fit marcher
les Arméniens contre les Géorgiens révoltés-
mais les chefs des Arméniens, entre autres le célèbre
Vahan, trouvèrent plus convenable de se
joindre à leurs co-religionnaires, et les Perses
furent chasses de l’Arménie. Des armées nombreuses
de Perses revinrent ; mais chaque fois la
valeur et la foi triomphaient du nombre. La
guerre fut portée en Géorgie; Vakhtang ne se
montra|pas tel que nous le dépeignent les chroniques
géorgiennes; il prit la fuite lâchement
avec les siens et laissa les Arméniens qui étaient
venus à son secours dans le plus grand embarras.