- . Les-cotes méridionales dé la galtiqjie sont constituées par des moraines; elles sont ouvertes, basses,
? sablonneuses,- bordées de dunes, où les vagues ont formé dés bancs singuliers (Nehrungen). Les côtes de
l’Esthonie, avec
leurs falaises calcaires,
ont déjà un
aspect plus solide.
La côte finlandaise
• ^s’élève comme un
rempart de granit
protégé par une
double ceinture
d’ouvrages extérieurs;'.
.
C’est d’abord,
loin en mer, une
ligne de rochers
nus, à l’intérieur
'de laquelle des îles
et des îlots boisés,
tantôt isolés, tantôt
en groupes,
y .u e p r i s e d e B r u n n s p a r k e n , p r è s d e H e l s in g f o r s , d ’ a p r è s u n t a b l e a u d e A . E delfelt., fo rm e n t u n v a s t e
archipel. Enfin
vient la côte,= qui, dans lé golfe de F inlancgse découpé en baies longue^t é,troItes mais, le.lo-.ig du golfe
de Bothnie, est plus régulière et plus ouverte: Vis-à-vis, la côte suédoise offre un aspect semblable,
mais est moins riche eii îles.
L ’archipel côtier commence à la frontière est de la Finlande et suit la côte, dans toute sa longueur,
à l’exception de deux espaces plus ouverts sur la côte ouest. Les groupes d îles les plus considérables
sont, au-.sud, les archipels d’Àland, d’Àbo j t d’Ekenàs, à l’ouest, celui du Qvarken; Les phares n’y
LSont pas assez nombreux.
Sans une infinité de balises
et de marques peintes sur
les rochers, le navigateur
s’égarerait infailliblement
dans |H labyrinthe d’îles,
d’îlots, de rochers, de pointes:
de terre et. de détroits,
entre lesquels s’ouvrent des
perspectives infiniment va-
riées^. mais où des sautes ‘
de vent fréquentes exigent
une mairi habile pour diriger
. la manoeuvre. Pour
la beauté du paysage, beaucoup
donnent la palme aux
parages étroits qt tortueux
de Barôsund, dans l’archipel
d’EkenâS. L ’archipel- . V u e p r i s e d a n s l'archipel d e Helsingfors. I