les jeunes gens sont déjà d’accord et la décision dépend,
des parents de la jeune fille. Un refus peut être motivé
c . I . , ^ 7 , par des différences de caste ou de fortune, jamais par
S e r v i c e d i v in d a n s l e s l a v a g e s d o r . . J 1
d ’ I v a lo , e n L a p o n ie . ^es d is c u s s io n s au sujet de la dot ou un marchandage
plus ou moins dissimulé sous la forme de cadeaux dé
noces. Si tout a marché au gré des amoureux, les bans sont publiés à . l ’église trois dimanches de
suite. Chez les paysans aisés, les fêtes du mariage durent trois jours. Les murs et le plafond d e la
salle commune sont tendus de linges blancs; le plancher est jonché de branches de genièvre. A l’extérieur,
si c’est l’été, la cour est ornée de jeunes bouleaux frais-coupés. Une personne experte, une «habilleuse
» de profession, fait la toilette de la mariée; elle lui met des bas de soie et des escarpins, une robe
de soie avec une écharpe et lui couvre la tête d’une coiffure monumentale, tout étincelante de paillettes
et de clinquant, avec une couronne et un voile; tout cet attirail est la propriété de l’habilleuse, qui le
loue pour la circonstance. La procession se met en marche vers l’église, le «violoneux» en tête; au
retour suit un banquet, où le pasteur occupe la place d’honneur, puis viennent des danses et des je u x ,
qui se continuent les jours
suivants. Qui que ce,soit peut
- . .. K assister à la noce; sans y être
invité, moyennant un don en
argent qui contribue à faciliter
l’établissement des couples
peu fortunés. Seuls les „gros
paysans ont le moyen de supporter
les frais de toutes ces
fêtes, lesquelles, du reste, tendent
à se simplifier. Il se
Célèbre dès maintenant bien
des noces où l’on n’offre que
du café, cette boisson favorite
du paysan finlandais, qui
ne saurait manquer dans aucune
.circonstance, triste ou
L é g l i s e d e V â n â , dessin de A . E d e l f e l t . joyeuse.