hommes avaient commencé, a été développé depuis. La serrurerie fine de Fiskars, ses instruments
aratoires, ses fers laminés, sont en renom sur les marchés finlandais et russe. L’usine, de Vârtsilâ
fournit maintenant de l’acier
fabriqué selon une nouvelle
méthode avec du fer limoneux.
L’usine de Sirômsdal, à Nil-
siâ, une. des plus anciennes
du Savolaks, appartient actuellement
L 'u s i n e d e S t r ö m s d a ’
à une compagnie russe
et a été mise au niveau des
exigences modernes. Le plus
grand laminoir du pays appartient
aux forges de Dahlsbruk,
, commune de Kimito. Les
dernières années ont vu naître
un grand nombre d’ateliers de
mécaniciens, soit j|mme annexes
des usines, 'soit indépendants
dans les villes.
Parmi les chantiers affectés
principalement pour la construction des bateaux à vapeur, le premier rang appartient à l’établissement
Criçhton et Ge à Âbo, aux chantiers de Varkaus, commune de Leppâvirta, appartenant à P a u l W a h l e t Cie,
qui fournit depuis trente ans les bateaux à vapeur de tout le bassin du Saima, et à l’üsine de Bjôrneborg,
agrandie par V . R o s e n l e w e t Cie. Un autre établissement considérable, le Dock de Helsingfors, destiné
surtout à la réparation des navires, appartient à l’ingénieur O. E k l u n d . L’établissement de Mathildedal,
commune de Bjerno, a pour spécialité la fabrication des machines agricoles; la Société par actions des
forges d’Âbo fabrique des moissonneuses et des râteaux mécaniques sur le modèle am é r ic a in ; l ’u s in e de
Billnâs, appartenant au baron F. L. H is in g e r , forge des outils. Les ponts de fer à l’usage des chemins
de fer de l’État se fabriquent actuellement dans les chantiers de la Société de construction des ponts, à
Helsingfors. La fabrication des machines de divers genres a fait de rapides progrès depuis que les
ateliers, dont le. programme
embrassait originairement un trop
grand nombre de branches, se
sont restreints à des spécialités,
à mesure que les progrès de
l’industrie et de l’agriculture
leur assuraient un plus grand
débit.
Les mines de cuivre de
Pitkàranta, sur la rive nord du
Ladoga, appartiennent à la maison
de banque E. M . M e y e r e t Cie,
à Saint-Pétersbourg, qui en a
fait un établissement considérable.
On y obtient de l’argent
comme produit subsidiaire dans
le traitement des minerais de
L e s m in e s d e c u iv r e d e P i t k à r a n t a . cuivre. Il existe des lavages
d’or dans la vallée d’Ivalojoki (voir p 47)' Mais ces deux , métaux n’occupent qu'une place insignifiante
dans la production finlandaise,
Mais une 'matière première que la Finlande possède en grande abondance, c’est le bois, ¡bien qu'il
n'ait pas les essences; forestières les plus précieuses Aussi -est-ll naturel que les scieries occupent le
premier rang par le nombre et par la production entre les établissements industriels.,. L ’application de
la vapeur crimme force motrice fut la cause .d’une transformation complète des 'conditions dans lesquelles
s'exerce cette industrie. Autrefois les scieries étaient toujours placées ie long des chutes d'eau. Aujourd’hui
on établit dé préférente ,les scieries à vapeur, qui emploient comme combustible leurs propres déchets,
à l’embouchure des rivières ou sur d’autres points, facilement abordables ,où peuvent arriver les bois
flottés C’est ainsi que les villes de BjOrneborg et de Kotka, placées à l’embouchure des rivières de
Kunio et de Kymmene, qui reçoivent les eaux des vastes bassins de 1 ouest et du centre, sont deyenues
les Chefs lieux de .cette, branche d’industrie La reproduction que nous donnons ici d’une des grandes
L a s c i e r i e à v a p e u r d e B jô r n e b o r g .
scieries de Bjôrneborg peut servir de représentant pour tous les grands chantiers de bois sciés. Mais
ides 350 scieries que possède le pays, la plupart sont dés établissements peu considérables, destinés à
l’exploitation des forêts d’un rayon restreint, surtout là où manquent lès voies de flottage. Ce sont
alors les chemins de fer qui transportent les bois sciés a u port d’exportation le plus voisin. On a fait
beaucoup, mais il reste encore beaucoup à faire pour que les produits de nos scieries atteignent la qualité
dont ils seraient susceptibles. Le sciage à bras se p r a t iq u e e n c o r e e n bien des endroits et a son importance
économique par l’ouvrage qu’il fournit dans la contrée pendant les mois d’hiver, d autant plus que ses
produits trouvent un marché même à l’étranger.
La fabrication de meubles, de croisées, de portes et d’autres parties de. bâtiments, qui n’existait
autrefois que comme métier, se fait aussi actuellement en grand, dans les menuiseries à vapeur, dont
quelques-unes livrent des maisons complètes. La fabrique de meübles la plus importante est celle de
N. B o m a n , à Âbo.