le développement des os des extrémités pendant la première année de la vie, sur les empoisonnements
par le phosphore en Finlande, et, en outre, sur des questions d’histoire de la médecine.
Sur la pétition de la Diète, une chaire $ hygiène fut créée en 1890; son premier titulaire est depuis
cette année (1894) W. S u ck sd o r f f (né en 1851), qui a écrit entre autres sur l’examen bactériologique
de l’eau, sur la désinfection du linge, etc. Différentes questions d’hygiène ont, en outre, été traitées
par A. J. P almberg (né en 1831), dont le grand ouvrage intitulé Traité de l’hygiène publique d’après
ses applications dans différents pays d’Europe a paru en suédois, en français, en espagnol et en anglais,
par C. Q v is t , qui a publié des recherches sur le vaccin, et par K. R e lan d er, qui a publié des travaux
sur l’hygiène des campagnes. — Nommons parmi ceux qui ont favorisé les progrès de la gymnastique
médicale, le professeur Asp et L. B ergholm.
En syphilidologie et en dermatologie, notons les publications de K. R. P a q v a l in et de W. G refberg
sur les injections hypodermiques de mercure, plusieurs mémoires de G. S mirnoff sur le traitement de
la syp h ilis p a r dè s -in jec tion s
hyp od erm iqu es de calomel, un
tra v a il d e K . L indén . su r la
ré sorp tion e t l'élimination- du
mercure e t u n de J. V. Hjelm-
man su r la syp hilis du ce rveau.
L’enseignement lie la
psychiatrie se fait à l'hôpitaL-;^
des aliénés de Lappvik.'Parmi
les travaux publiés dans cette
branche, il faut remarquer'Ceux
de A. T h . S a e l an (né en
1834) : contribution à la -connaissance
des localisations
cérébrales, cas ..dé démence
moralèf.-.et ceux de E. Houg-
berg sur les maladies mentales
devant les tribunaux criminels
et sur la paralysie générale.
L ’h o s p i c e d e s a l i é n é s d e F a g e r n à s , p r è s d e K u o p io .
\Jodontologie a sa chaire spéciale à l’Université depuis 1892. Ma t t i  y r â p â à , qui l’occupe actuellement,
a écrit sur le traitement du nez ensellé à l’aide des prothèses de l’odontologie.
Les nombreux travaux scientifiques publiés pendant cette dernière période ont paru soit sous forme
de thèses, soit dans le journal de la Société des médecins, soit encore dans le journal finnois «Duodecim».
Mais dans une bien plus , grande mesure qu’auparavant, ces travaux ont trouvé place dans les revues
étrangères; c’est là une preuve que nos savants ne bornent pas leur ambition à être entendus seulement
de leurs compatriotes, mais qu’ils désirent contribuer pour leur part à la grande oeuvre scientifique
universelle.
Les représentants des sciences médicales ont, en outre, travaillé énergiquement à l’amélioration de
l’hygiène publique et du soin des malades; ce travail a été poursuivi avec succès pendant ce siècle; la
création de nombreux hôpitaux, organisés selon toutes les exigences de la science moderne, en porte
témoignage.
VII. L A L IT T É R A T U R E SCIENTIFIQUE.
Au cours du siècle qui va finir, les institutions scientifiques médicales et, en même temps, la littérature
médicale, parties d’un très modeste commencement, ont atteint, comme nous l’avons vu, un assez
haut degré de développement. Ce résultat heureux est dû essentiellement au généreux soutien que la
nation et le gouvernement n’ont cessé d’accorder à la Science. Nous voyons là la marque d’une civilisation
en voie de progrès rapides; en effet, cet intérêt toujours croissant pour l’avancement de l’art médical
montre q u e notre peuple^ comprenant toujours mieux le prix immense de la santé, n’est plus disposé
à mettre ïsà confiance dans des influences mystérieuses ou dans des puissances ténébreuses, mais
demande aux recherches scientifiques les moyens de sa conservation et de son amélioration.
M. W. A F SCHUL T ÉN .