Du Maanselkâ se détachent les branches suivantes, en Commençant au nord: 2) vers le sud, l’Ounasselkâ;
3) vers l’ouest, le Kivalo; 4) vers le sud-ouest, le Süomenselkâ; 5) vers. l’ouest, le Kainunselkâ;
6) vers le sud-ouest ét l’ouest, le Salpausselkâ.
Le Süomenselkâ traverse je pays' de 65° 40' de latitude nord au golfe de Bothnie, sous 62°. Le
Salpausselkâ, formé en partie de moraines de glaciers, enferme le golfe de Finlande;Comme d’un mur
et traverse le sud de la Finlande dans toute sa largeur, du 32« au 22e degré de longitude est. Ces
deux chaînes, forment, avec le Mâanselkâ pour base, un triangle isocèle irrégulièr.
Quatre .chaînons vont du Süomenselkâ au Salpausselkâ, dans la direction du sud et du sud-est;
ce sont: 7) le Satakunnanselkâ; 8) le Hâ-‘
meenselkâ; 9) le Savonselkâ; 10) le Kar-
jalanselkâ. Du Salpausselkâ,- dont la partie
médiane se ramifie en deux branches parallèles,
sé détachent: 11) vers le. sud-ouest,
le Lohjanselkâ, qui aboutit à la pointé de
Hangô ; et 12) vers le sud-est, l’Âyrâpâânselkâ,
qui traverse la frontière et se prolonge
sur territoire russe.
Ces • douze chaînes forment entre elles
quatorze grands bassins, dónt huit, le long
des côtes, ont un côté ouvert sur la mer,
tandis que. les autres sont des vallées intérieures,
dont les eaux enfermées doivent
se chercher une issue, à travers la barrière
qui les sépare de la côte..
Le système des eaux résulte de
la disposition et de l’inclinaison des vallées.
La frontière politique de la Norvège et de
la Russie séparé la Finlande de l’océan
Glacial, mais deux de sés vallées septentrionales
font partie du bassin de l’océan
Glacial, où elles envoient leurs, eaux. Au
nord du Maanselkâ, autour du grand lac
d’Enare, qui couvre une superficie de 1,421
kilomètres carrés, s’étend la partie finlandaise
de la Laponie. Là coule en puissants
rapides le fleuve de Tana, qui forme la.
frontière, tandis que le lac Enarê, après
avoir reçu l’Ivalojoki, écoule par le Paats-
L e s r a p i d e s d e N o k i a j oki le surplus de ses eaux dans l’ocean
Glacial. A l’est du Maanselkâ, uri bassin
riche en lacs envoie dans la mer Blanche des . eaux occupant une surface totale de 5,250 kilomètres
carrés.
Les cours d’eau suivants se jettent dans le golfe de Bothnie:
Le Tornea, formant frontière, compte cent quatre-vingt-douze rapides dans un cours de 481 kilomètres.
Son affluent, le Muonio, lui amène les eaux d’un bassin de 11,535 kilomètres carrés.
Le Kemi embrasse un bassin fluvial de 53,143 kilomètres carrés; il reçoit plusieurs grands affluerits,
entre autres l’Ounasjoki, de 300 kilomètres de cours, et traverse le lac de Kemijârvi.
JJUleâ (Oulujoki) rassemble les eaux d’une longue ligne de lacs confluents, les conduit à la mer à
travers le lac d’Oulujârvi (984 kilomètres carrés), après avoir formé les chutes d’Àmmâ et un grand
nombre de ' puissants rapides, entre autres celui de Niska. Ce cours d’eau, en partie' canalisé, a 320
kilométrés de long et 200 mètres- de pente.
: La grande plaine de l’Ostrobothnie, le long de la partie septentrionale du golfe de Bothnie, compte
peu de lacs, .mais>un grand nombre-.de rivières importantes ; ce sont, outre celles déjà nommées, le Simo,
rijo, le Siikajoki, le Pyhâjoki, le Lappo-
jôki, le Kyrô et d’autres.
Le Kumo (Kokëmâenjoki) rassemble
les eaùx d’un bassin fluvial de 35,759 kilomètres
carrés. Son cours de 395 kilomètres,
sert dédébouché à tous les grands lacs confluents
de la Finlande, occidentale. Le lac
de Nâsijârvi, long de 43 kilomètres, communique
par le rapide de Tammerkoski
avec le lac central de Pyhâjârvi, qui à son
tour se déverse, par le rapide de Nokia
et à travers de nouveaux lacs, dans le
Kumo. L a pente totale est de 160 mètres.
Dans L’angle formé par les deux
golfes se jettent de moindres rivières,
entre lesquelles l’Aura, souvent célébrée
daris l’histoire de Finlande.
Cé-golfe de Finlande reçoit les eaux
de la Finlande centrale par le moyen
du Kymmene et d’autres rivières moins
Considérables; ce bassin fluvial couvre
une superficie de 40,463 kilomètres carrés
et s’étend du nord au sud sur une
longueur de 340 kilomètres. Le réservoir
central de ce bassin est le lac de Pàijànne,
long de. 110 'kilomètres sur une largeur
qui ne dépasse pas 21 kilomètres et d’une
superficie de 1,142 kilom. carrés. On
compte dans ce bassin, outre une infinité
de lacs qui n’ont pas même de nom,
640 lacs dûment dénommés, dont quelques
uns même assez considérables,
comme le Puulavesi (493 kilom. carrés)
et le Keitele (681 kilom. carrés). La
partie navigable, en partie canalisée, est |
de plus de 160 kilomètres, mais sera V u e p r i s e dans l 'a r c h i p e l dïmpilaks.
doublée par le percement de quelques
.étroites langues de terre. Le Kymmene forme de grands rapides (le Jyrânkô, le Kalkis, l’Anjala, le
Hôgfors) et se jette dans la mer par cinq embouchures. La pente totale est de 120 mètres.
Le système des' eaux de la Finlande orientale comprend une superficie de 64,172 kilomètres carrés,
c’est-à-dire un sixième de la surface 'totale du pays; il débouche dans le lac Ladoga par le fleuve du
Vuoksen (Vuoksi). Des grands et nombreux lacs de ce bassin, le plus connu est, au sud, le Saima