colonie finlandaise aux États-Unis compte actuellement environ 80,000 personnes, la plupart établies dans
ceux des états du nord dont le climat se rapproche davantage de celui de la Finlande. Ces colons
passent pour de bons travailleurs*
qui conservent leur langue maternelle
à côté de l’anglais, se bâtissent des
églises et lisent leurs journaux, publiés
pour eux. Le rêve du colon finlandais
est de revenir un jour au pays
et d’acheter un petit bien au soleil
dans le canton natal. En réalité, il
n’en revient qu’un sur dix ou sur
vingt. Quant au reste, où bien ils ne
trouvent jamais les moyens de revenir,
ou bien ils s’établissent définitivement
dans leur nouvelle patrie, dont leurs
enfants s’assimilent la langue et les
moeurs, ét se perdent ainsi dans ce
grand réservoir du trop-plein de
l’Europe.
Des matelots finlandais naviguent
sur les flottes de commerce de
toutes les nations et y . sont très
appréciés. Une association, en Finlande,
leur envoie des pasteurs à
Émigrants Londres, à New-York, à San-Francisço.
Ainsi il y a-maintenant partout
des ouvriers finlandais, comme, au 17e siècle, il y avait partout des soldats finlandais.
LA VIE DOMESTIQUE.
Le foyer, la vie domestique, a dans le nord une autre signification et une importance plus grande
que dans le midi, où la libre nature est accessible à l’homme toute l’année, et où seules la nuit et la
F e rm e n y la n d a is e .