Ces derniers constituent le commencement d’une vaste publication d’actes importants et encore inédits
relatifs à l’établissement et à la première histoire du nouvel État de Finlande. Les matériaux nécessaires
étaient épars dans les archives
de famille ou dans des collections
à l’étranger. La Société
d’histoire a travaillé avec l’archiviste
de l’État à réunir ces
documents — originaux ou
copies ¡¡¡i dans le dépôt où
est leur vraie place, le palais
des Archives de Finlande,
nouvel édifice, admirablement
approprié et vraiment monumental.
Il faut encore citer, parmi
les travaux publiés par la
Société d’histoire, le «Dictionnaire
biographique» (Helsingfors
1879—83, en finnois;
avec un Supplément en 1889).
Cet ouvrage considérable con-
Cji-, s-.j , . ‘ L e .p a la is d é s A r c h i v e s , tient des notices biographiques
sur les hommes et les femmes qui ont joué un rôle dans l’histoire du pays. La plupart de ces notices,
en général sommaires, sont fondées sur des sources inédites.
Ajoutons quelques renseignements sur une société d’histoire locale qui existe dans l’ancienne
capitale.
En 1881, le conseil communal d’Âbo chargea un comité de cinq membres d’organiser un musée
historique, où seraient rassemblés les objets pouvant éclairer l’histoire ancienne et moderne de la ville
d’Àbo. Le comité choisit pour son président F r e d r i c R e t t i g , conseiller de commerce, qui remplit
encore actuellement ces fonctions. Le musée fut installé dans le château d’Àbo, d’abord assez à l’étroit,
plus tard dans un grand local mis
à sa disposition par l’État. En
1884, le comité, étendant sa sphère
d’action, commença à publier des
documents et des actes sous le
titre de «Contributions à l’histoire
de la ville d’Àbo». Pour se
procurer les ressources nécessaires,
lé comité fonda l’année suivante
la «Société pour la publication
de contributions à l’histoire
de la ville d’Àbo». Les publications
que cette Société a éditées
à ses frais — souvent cependant
avec l’aide pécuniaire de M. Rettig
f e r o n t réparties depuis 1889 en
deux séries, l’une comprenant les
r C A ,,- , d o c um e n t s o r ig in a u x , l ’a u t r e d e s
I n t é r i e u r d u m u s é e h i s t o r iq u e d e la v i l l e d A b o .
a r t i c le s s p é c ia u x o u la m is e e n
o e u v r e d e s s o u r c e s . Il a p a r u
d e c e t t e d e r n iè r e s é r i e q u a t r e
l iv r a i s o n s C om p r e n a n t l 'h is to i r e
d e l a v i l l e d ’À b o d u r a n t l e d ix -
s e p t ièm e s iè c le , p a r C a r l v o n
B o n s d o r f f , p a r t ie s I— VI. On
p e u t c o n c lu r e d e c e q u i e n a
d é jà p a r u q u e c e t r a v a i l m é r ite ,
p a r l ’e x a c t i tu d e s c ie n t if iq u e e t
la c la r t é d e l ’e x p o s i t io n , d e s e r v
i r d e m o d è le a u x m o n o g r a p h ie s
h i s to r iq u e s d ’a u t r e s v i l l e s f in la n d
a is e s a c tu e llem e n t e n c o u r s
d ’e x é c u t io n .
Les progrès accomplis par . . . . , , ... ,,,,
, I n t é r i e u r d u m u s é e h i s t o r iq u e d e la v i l l e d A b o .
l’archéologie comparée dans les
pays Scandinaves avaient suggéré la pensée que les peuples finnois aussi devaient avoir laissé dans le
sein de la terré des témoignages de la lutte séculaire qu’ils avaient soutenue contre une nature hostile
pour fonder une Civilisation dans le Nord. On le savait du reste par les antiquités préhistoriques réunies
dans le musée historique et ethnographique de l’Université, et dont il avait même antérieurement existé
des collections, détruites par l’incendie d’Âbo en 1827.
Sur l’initiative de J. R. A s p e l in (né en 1842) quelques jeunes hommes décidèrent, en 1870, de fonder
une Société finlandaise d’archéologie, qui aurait pour mission d’éveiller l’intérêt pour les collections