pour un cheval attelé à
une charrette à deux
roues. Mais il ne faut
pas avoir de grandes prétentions
au confort. Il
n’y a pas de voitures.
Le seul équipage à quatre
roues qu’on connaisse dans
les campagnes en Finlande,
c’est la charrette
du Carélien. Les villes
ont leurs fiacres. Le seul
moyen de transport sur
les routes de la campagne, Charrette d'Âbo.
en été, est un véhicule très primitif: deux roues supportant, souvent sans'ressorts, un banc étroit dans
une caisse de bois;' le
voyageur, dûment secoué,
peut y trouver du charme
s’il a les merfs solides.
De jeunes grands-ducs
ont essayé, en Finlande,
de ce mode de locomotion
et l’ont trouvé-piquant.
Cependant un véhicule
plus commode, la «charrette
d’Âbo», tend à devenir
commun. Quant
aux traîneaux, ils varient
beaucoup de forme et de
grandeur. On passe dans
des bacs les cours d’eau
trop larges pour être fran- -
chis par des ponts. Les
routes de la Finlande sont
souvent interceptées par
des barrières qu’il faut
ouvrir et refermer après
soi. Dans les contrées
où elles sont nombreuses,
ces barrières causeraient
une perte de temps considérable,
s’il ne s’y trouvait
presque toujours
quelque petit paysan, tête
et pieds nus, tout disposé
à tenir la barrière ouverte
pour im sou qu’on lui
jette en passant.