aussi) attaché pendant quelques années à l’école
réale technique de Helsingfors, le seul enseigne-
mentf qu’offrît le pays dans cette branche jusqu’en
1872, alors que, l’école ci-dessus fut transformée
en école polytechnique (nommée depuis 1879 Institut
polytechnique), était donné au «bureau de
l’intendance» (devenu, depuis 1865, la Direction
supérieure des bâtiments), où quelques jeunes
gens apprenaient un peu de dessin et les éléments
de l’art de dresser des plans.
C’est cependant de ce bureau qu’est sortie
notre première génération d’architectes, qui. pourtant
complétèrent leurs . études à l’étranger. ' Il
faut nommer A. H. D a l strôm (1829— 1882) c om m e .
le premier d’une suite d’architectes finlandais ayant
reçu une éducation artistique; il fut aussi, en 1870,
le premier Finlandais qui ait occupé le pòste de
chef de la Direction des bâtiments. Parmi ses
travaux il faut citer en première ligne la Maison
des étudiants, à Helsingfors (voir la gravure p. 175).
Vient ensuite une génération plus jeune qui,
I l f a u t partir, d'après un t a b le a u dé M a r i a Wiik. ™ sortir du bureau ci-dessus, commença son mstraction
auprès de Chiewitz, mais fit- ses études
proprement dites à Stockholm sous la direction de l’éminent F. W . Scholander et le s compléta par des
voyages en différents pays de l’Europe. Ainsi firent T h . D e c k e r (né en 1838), F: A. S j ô s t r ô m (1840 .
— 1885), T h . H ô ije r (né en 1843) et J- A h r e n b e r g (né en 1847). E. L a g e r s p e t z (1847— 1884) fut aussi
élève de Chiewitz. Le baron S. G r ip e n b e r g (né en 1850)
et C. G . N y s t r ô m (né en 1856) furent les premiers à
même d’acquérir une solide instruction à l’école polytechnique
de Helsingfors, instruction qu’ils perfectionnèrent
encore chez le célèbre Heinrich Ferstel, à Vienne.
Ce concours de talents indigènes sur un terrain qui'
jusque-là n’avait été exploité que par des étrangers, avait
pour cause la prospérité renaissante du pays après la
guerre de Crimée et le . grand essor qui en résulta
dans l’industrie du bâtiment entre 1870 et 1880. Partout
on a vu s’élever des édifices pour toutes les branches de
l’administration, pour les besoins de l’Église, de l’École
et des villes. Mais surtout la rapide croissance de la
capitale a fourni aux architectes un travail abondant. Il
s’est élevé pendant les quinze dernières années, au milieu
ou à la place des vieilles maisons de bois, des parties de
ce qui sera un jour une grande ville du style le plus
moderne. Et même les maisons particulières prétendent
actuellement à une architecture d’art.
Plus d’une façade monumentale de cette dernière
période rappelle encore Engel — surtout par la colonnade , .
F lo t t e u r d e b o is , d après une statue
surmontant le rez-de-chaussée dans la partie centrale (la de E vikstrôm