antérieure du cerveau. Entre eux est un sillon
qui conduit dans le troisième ventricule. L a portion
supérieure de chaque hémisphère n’est,comme
dans les autres animaux à sang rouge, qu’un appendice
de ces corps cannelés, qui se recourbe en
dessus pour former une voûte.
b. Les tubercules semblables aux quadri-jumeaux
n’existent pas dans les raies et les squales. Il n’y
en a qu’une seule paire dans les an gu ille s , les
gades et les harengs, qui forme une éminence demi-
ovale en avant du cervelet entre les extrémités postérieures
des corps cannelés. Les brochets, les
truites et saumons , les perches en ont deux paires,
qui forment quatre petits tubercules arrondis, dont
les postérieurs sont un peu plus gros.
Dans le genre des carpes il y a aussi quatre
tubercules, mais très-inégaux : les postérieurs sont
petits et arrondis j les antérieurs sont extrêmement
alongés en forme de cylindres, et se recourbent en
dehors et en arrière pour suivre la courbure des
ventricules latéraux dont ils remplissent toute la
capacité. Leur face postérieure est marquée d’un
sillon longitudinal.
5°. Cervelet.
Le cervelet des poissons ne recouvre pas seulement
le quatrième ventricule : cette cavité s’élève
aussi dans sa substance. Il est tantôt arrondi, et
tantôt plus,ou moins approchant de la forme conique,
Les raies elles sqüüles Font irrégulièrement
sillonné : il est lisse dans presque tous les autres.
On ne voit dans son intérieur d’autres vestiges
d’arbre de vie que quelques lignes blanchâtres et
peu marquées. Lorsque sa forme est conique,
comme dans la morue et la ca rp e , sa pointe se
recourbe un peu en arrière, et lui donne la forme
d’un bonnet phrygien.
4°. Tubercules situés en arrière du cervelet.
Ces tubercules sont propres aux poissons, à
moins qu’on ne les regarde comme tenant la place
des éminences olivaires.
Dans la r a ie , ils sont volumineux, irrégulièrement
sillonnés , et donnent évidemment naissance
à la plus grande partie de la cinquième puire.
L a carpe les a aussi grands que les hémisphères,
en forme de reiris, et entre eux un gros tubercule
arrondi, qu’on pourroit nommer un second cervelet,
mais qui tient immédiatement a la partie
dorsale de la moelle alongée, et qui ne renferme
aucun ventricule.
Dans le merlan et la morue, ils sont ovales ,
placés tout-à-fait au dessus de la moëlle : il en est
a peu près de même dans Y anguille et le congre.
Ces parties sont peu sensibles dans les brochets,
les truites, les sftumons et les perches.
ô°. Origine des nerfs.
Dans les poissons, les nerfs olfactifs 11e sont que
la continuation des noeuds placés en avant des