Les deux cordons qui naissent du cerveau et
qui forment le collier sont très - grêles : ils sont
aussi fort longs $ ils augmentent sensiblement de
grosseur en s’approchant du point de leur réunion :
c’est alors qu’ils donnent naissance l’un et l’autre
à un gros filet nerveux que nous; appellerons récurrent.
Ces nerfs sont très-distincts ; ils se portent
en devant vers, le point.où l’oesophage, qui est très-
court, se joint à l’estomac. On les suit facilement
à l’oeil nu sur les parties latérales de ce viscère
qui est long et très-musculeux. Avant de parvenir
aux intestins qui font suite à l’estomac, ils se renflent
en un ganglion , duquel partent une infinité de
fibrilles nerveuses.
Les deux nerfs du collier produisent par leur
réunion un très-gros ganglion, qui estibifurqué en
devant et qui se trouve placé immédiatement derrière
la bouche et au dessous de l’oesophage : c’est l’extrémité
antérieure du cordom nerveux. On n’en voit
pas sortir de filets. A ce premier ganglion en
succède un autre, qui n’en est distinct què par
un petit étranglement. De celui-ci partent deux
filets nerveux qui se portent un peu en devant
dans les muscles du ventre ; vient ensuite une
série de ganglions beaucoup plus espacés, qui produisent
chacun six nerfs, trois de chaque côté ;
ils se perdent dans les muscles. Ces ganglions sont
au nombre de douze.
Le cordon nerveux qui fait suite, et qui occupe
le tiers postérieur du corps, ne présente plus
dé renflement sensible ; mais il en part encore,
d’espace: en espace; des paires de nerfs; enfin, on
peut suivre ce cordon jusqu’à l’extrémité du corps.
2°. Dans les sangsues ,
Le système nerveux est un cardon longitudinal,
composé de vingt-trois ganglions.
Le premier est situé au dessus de l’oesophage j
il est grêle et arrondi ; il fournit en devant deux
filets ténus, qui se portent au -dessus du, disque
de la bouche. De ses parties latérales naît une
grosse paire de nerfs ; qui forme un collier autour
de l’oesophage en se portant en desspus pour s’unir
au second ganglion.
Celui-ci est de figure triangulaire ; il paroît forme
de la réunion de deux tubercules. Deux' de ses
angles sont antérieurs et latéraux ; ils reçoivent leé
herfs qui proviennent du premier ganglion. L ’autre
est postérieur: il se prolonge en un nerf d’une
demi-ligné de longueur au plus qui produit le
troisième ganglion. Par, la partie antérieure du
ganglion triangulaire que nous décrivons , sont
produits deux petits nerfs qui se perdent sur i’oesophage
autour de la bouche.
Les dix-neuf ganglions qui suivent ont absolument
la même forme et* produisent chacun deux
paires de nerfs ; ils ne diffèrent que par le plus ou
le moins de distance qui existe entre chacun d’eux*
Le troisième est très - rapproché du sècond,
ainsi que nous l’avons indiqué. Les trois suivans
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