7o V IIIe L eçon. Qstêologie de la télé*
dont la face convexe est en dehors et en dessus y
et dont la face plane ou même concave tient lieu
de palais. Nous ne nous arrêterons pas à décrire
les difFérens contours et les courbures diverses du
bec. C’est un des objets de l ’histoire naturelle ordinaire,
et nous y reviendrons d’ailleurs en traitant
de la manducation.
L a base de la face convexe du bec s’unit à
l’extrémité antérieure du frontal, tantôt par une
articulation mobile, tantôt en s’y soudant tout-à-
fait, mais de manière cependant à conserver quelque
mobilité , parce que la lame osseuse est plus ou
moins élastique à cet endroit.
L a base de la face palatine de ce bec se partage
en quatre branches qui se portent en arrière,
en divergeant, et qui sont tantôt articulées et tantôt
entièrement soudées à l’os du bec. Les deux extérieures
correspondent aux arcades zygomatiques;
elles sont généralement grêles et vont s’articuler
en arrière à un petit os particulier aux oiseaux,
et nommé l’os quarré, qui se meut lui-même sur
le temporal en avant de l ’oreille. Les deux arcades
intermédiaires correspondent aux apophyses pté-
rygoïdes de l’homme et des mammifères. Elles
restent presque parallèles, sont placées sous la
cloison des orbites, et n’ont guères que moitié de
la longueur des arcades zygomatiques ; mais à leur
extrémité postérieure tient un petit os grêle, qui
va aussi s’articuler à l’os quarré. Nous décrirons
en détail tontes ces parties et les variations qu’elles
subissent, à l’article de la manducation, attendu
que c’est d’elles que dépend la mobilité du bec
supérieur dans les oiseaux. C’est à cet os quarré
que s’articule le bec inférieur.
D. Dans les reptiles.
Dans le crocodile , la face ressemble à une
moitié de cône irrégulièrement applati à sa face
convexe. Elle est formée principalement par deux
os maxillaires et deux nasaux disposés presque
parallèlement, deux inter-maxillaires qui forment
le bout du museau et qui entoqrent l’ouverture
du nez comme un anneau.
Les os analogues aux lacrymaux sont au nombre
de quatre, deux de chaque côté. L ’os de la pommette,
qui est fort grand, apres avoir forme le
bord inférieur de l ’orbite et donne une petite apophyse
pour son bord postérieur, va directement
en arrière se joindre à cette grande protubérance
mastoïde, de manière que la fosse temporale 11e
communique au dehors que par un trou plus petit
que l’orbite , et qu’elle est en grande partie couverte
par ces os comme par une voûte.
Les fosses nasales se continuent en un tuyau
long et étroit jusque sous lê trou occipital; elles
sont percées dans les os du palais et dans un os
particulier qui est l’analogue des apophyses pté-
rygoïdes du sphénoïde. Il est situe précisément
sous le crâne , et s’élargit de chaque cote pour
former une espèce d’aile carree et presque
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