4s4 X I I e L eçon, De VoelL
eornée, et c’est sa déperdition qni rend ceffe
jnembrane flasque après la mort. Toutes ces chose»
sont communes à tous les animaux vertébrés,
a r t i c l e X.
D e & suspension du globe de Voeit et de ses
muscles.
D ans tous les animaux à sang rouge l ’oeil est placé
dans une cavité de la fa c e , nommée orbite, dont
lious avons décrit les formes et les compositions
dans divers articles de la V I IF leçon. I l peut s’y
mouvoir plus ou moins, et il s’y appuie sur des
corps de nature différente.
k orbite étant le plus souvent conique ou oblong,
il reste derrière le globe un espace qu’il ne peut
Remplir,
Dans tous les animaux a sang chaud, cet espace
est rempli de graisse ; elle y forme une espèce de
de coussinet, sur lequel le globe de l ’oeil s’appuie
et se meut sans se blesser. C’-est la diminution
de cette graisse dans les vieillards qui fait que
leur oeil s’enfonce dans l ’orbite,
L orbite des oiseaux étant beaucoup moins profond
à proportion que celui %s mammifères, leur
coussinet de graisse est moins épais, et leur oeil
a moins de jeu : aussi en apperçoit-on à peine les
mouvemens.
Les raies et les squales ont une disposition
particulière. Leur oeil est articulé sur l’extrémité
d’une tige cartilagineuse, qui s’articule elle-même
dans le fond de l’orbite. De cette manière les
les muscles agissent sur un long lé v ie r, et ont
beaucoup plus de force pour mouvoir l’oeil.
Dans les autres poissons, l’oeil repose sur une
masse plus ou moins étendue d’une substance gélatineuse
contenue dans un tissu cellulaire lâche.
Cette masse tremblante et élastique donne à l’oeil
un appui qui se prête à tous ses mouvemens.
Les seiches ayant une sclérotique conique, qui
s’attache au fond de l ’orbite, ce n’est pas entre
elle et l’orbite, mais entre elle et la choroïde que
sont placés des corps glanduleux qui servent à
soutenir le globe. Comme sa partie fixée aux bords
du trou optique est pointue, elle conserve malgré
cette fixation quelque mobilité.
Les muscles de l’oeil de l’homme sont au nombre
de six ; il y en a quatre droits, qui s’attachent
aux bords du trou optique, et viennent coller leurs
tendons à la partie antérieure du globe, où ils
épaississent la sclérotique et parviennent ainsi
jusqu’aux bords de la cornée.
Les deux autres sont nommés obliques. U oblique
supérieur ou trochléateur vient aussi du fond
de l’orbite ; il passe son tendon dans une poulie
cartilagineuse, située à la voûte de cette cavité,
et le porte en rebroussant en arrière et en dehors
pour l ’attacher à la sclérotique sous le droit externe
ou abducteur, L ’oblique inférieur vient de la paroi