il se contourne autour de l ’humérus. Il fournit
d’abord au muscle extenseur de l’avant-bras ; continuant
de descendre autour de l’humérus, il arrive
au devant de son articulation avec l ’os unique de
l ’avant - bra s, du côté radial. Il pénètre là dans
l ’épaisseur des muscles, puis il repasse à la face
externe de l’avant - bras : il se partage ensuite.
L ’un des rameaux se perd sous la peau ; l’autre
passe sous le dos de la main où il se perd sur
la convexité des doigts. On voit, d’après cette description,
que les nerfs du bras de la grenouilla
ressemblent beaucoup à ceux de l’aile des oiseaux.
Dans la salamandre, les nerfs du bras se distribuent
comme dans la grenouille ; mais leur plexus
est formé par deux paires cervicales et par deux
dorsales, si l’on peut regarder comme vertèbres
du dos celles qui portent des rudimens de côtes.
Il n’y a pas de nerfs brachiaux dans les serpens,
E . Dans les poissons.
Les nerfs de la nageoire pectorale des poissons
épineux proviennent des deux premières paires
vertébrales. Ces deux nerfs naissent à une assez
grande distance l ’un de l’autre, et traversent le
premier muscle qui se porte de l’épine sur la
première côte, et qui paroît tenir lieu de scalène.
Dans le saumon, l ’antérieur est si rapproché
de la paire vague, qu’il pourroit en être regarde
pour une branche , si on ne reconnoissoit qu’il
sort par un trou particulier. Dans la carpe} il en
est séparé par le dernier os branchial. L a seconde
paire vertébrale, destinée à l’épaule, est située
plus en arrière et plus rapprochée de la ligne
moyenne du corps, derrière l’oesophage. Ces deux
nerfs se portent directement en bas vers la lame
interne de l ’os de l ’épaule, où ils se réunissent
sans se confondre cependant. L a première paire
vertébrale se partage alors en deux cordons, et
il part de ces trois nerfs des filets anastomotiques
qui en font une sorte de plexus. Beaucoup de ces
filets se distribuent aux muscles adducteurs de la
nageoire. Le cordon qui s’est détaché de la première
paire vertébrale paroît aussi se terminer
dans ces muscles; mais auparavant il s’en détache
un filet assez remarquable qui se. distribue à la
membrane qui sépare la cavité branchiale de la
thoracique ou abdominale , qui sont ici confondues.
Ne pourroit-on pas regarder ce filet comme l’analogue
du diaphragmatique ? nous y sommes très-
portés.
Les deux cordons nerveux brachiaux passent
par le trou pratiqué au devant ét au dehors de
l’artjiculalion de la nageoire avec l ’épaule. Ils
s’unissent là et ils produisent une irradiation de
filets nerveux dont plusieurs se perdent dans les
ïnuscles de la face externe de l ’épaule, dans la
capsule articulaire obîongue qui reçoit les osselets
du carpe ; enfin, un des filets se porte sous la peau
qui forme la membrane des rayons.
Dans les poissons cartilagineux, comme les rai&s 3
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