gine de ce ne rf, p a g e i 46. L e trou où il entre
au fond du canal auditif interne est l’orifice d’un
canal long et diversement recourbé, nommé aqueduc
de F allo p e : ce canal perce d’abord le rocher
en montant en dehors; il ne tarde pas à recevoir
un autre petit canal qui vient d’avant en arrière
et qui amène une branche du n e r f vidien de la
cinquième paire , pour l ’unir avec le fa c ia l.
(V o y e z , p a g e 207.) Uaqueduc se dirige ensuite
subitement en arrière, et traverse le haut de la
la caissej où il est en partie membraneux; ensuite
il redevient osseux, se courbe et descend verticalement
et parallèlement à la partie postérieure
de la caisse jusqu’au trou stylo-mastoïdien.
Nous avons décrit, p a g e 224 et suivantes, la
distribution du facial après sa sortie de ce dernier
trou ; mais , pendant qu’il parcourt l ’aqueduc,
il donne, i° . un nerf au muscle interne du marteau;
2°. un à celui de l ’étrier; et 3°. un long
filet qui traverse la caisse , ainsi que nous l’avcfns
vu, p a g e 223, pour aller s’unir à un rameau du
maxillaire inférieur de la cinquième paire. On
nomme ce filet la corde du tympan, parce qu’il
est placé derrière cette membrane comme la corde
qui traverse sous celle d’un tambour. Il part à angle
aigu ; et en montant dans un petit canal qui
s’ouvre dans la caisse sous l’éminence nommée
pyramide; il ressort de la caisse par la fissure
de Glaze r : nous en avons déjà parlé, p a g . 223.
Le méat externe reçoit des nerfs du maxillaire
inférieur de la cinquième paire, de son rameau
temporal superficiel. {V o y e z , p a g . 2i 3. ) Le dos
de là conque , et ses muscles, en reçoivent du
rameau occipital du facial ( V o y ez , p a g e 2 2 4 . ) ,
et de la seconde paire cervicale ( V o y e z ,p . 243. ) ,
qui en donne aussi à la partie concave de la
conque ; mais cette partie en reçoit davantage
d’un autre rameau du facial. (V o y ez , p. 224. )
Les nerfs de l’oreille interne des mammifères
ne diffèrent en rien d’essentiel de ceux de l ’homme.
Ceux de l’oreille externe sont plus gfos et plus
nombreux, en raison de la grandeur de la conque
et de ses muscles; mais ils tirent leur origine des
mêmes paires.
Dans les oiseaux, l’enfoncement qui tient lieu de
canal auditif interne est ovale; son grand diamètre
est presque horizontal. Il offre cinq trous pour
le passage des nerfs, dont un pour le nerf facial,
et quatre pour l ’acoustique. De ces derniers, trois
donnent dans le vestibule osseux, et un dans le
limaçon. Les trois rameaux de l’acoustique, qui
vont aux canaux serai-circulaires, pénètrent dans
leurs ampoules et s’y divisent comme dans l’homme
et les mammifères. Celui du limaçon se rend dans
le supérieur des deux cartilages qui forment la
cloison de cet organe; et parvenu vers le milieu
de sa longueur, le perce et se distribue en patte
d’oie dans la pointe du cône du limaçon. Plusieurs
filets remontent en sens contraire du tronc
pour se rendre dans la base de ce même cône.
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